« ReAnima », le projet qui veut redonner la vie grĂ¢ce aux cellules souches !

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Revenir Ă  la vie après un dĂ©cès prĂ©maturĂ©, beaucoup d’humains en auraient rĂªvĂ©. ConsidĂ©rĂ© comme impossible pour certains et pourtant plein d’espoir pour d’autres, le projet semble provoquer un certain engouement chez les scientifiques ! L’équipe de chercheurs de la sociĂ©tĂ© Bioquark espère bientĂ´t rĂ©animer les morts dans le cadre d’un tout nouveau projet : « ReAnima ».

D’origine amĂ©ricaine, l’entreprise entreprend de redonner la vie Ă  des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es de morts cĂ©rĂ©brales. GrĂ¢ce Ă  l’injection de cellules souches embryonnaires, Ă  une thĂ©rapie laser transuranienne de 15 jours et une stimulation Ă©lectrique du système cĂ©rĂ©bral, les scientifiques espèrent rĂ©tablir la communication neuronale et ainsi, induire le rĂ©tablissement des fonctions cognitives et physiologiques des sujets traitĂ©s.

Les cellules souches sont les cellules originelles du corps humain. Elles sont les prĂ©curseures de tous les types cellulaires prĂ©sents dans l’organisme. Leur forme indiffĂ©renciĂ©e est une fabuleuse caractĂ©ristique qui leur vaut dâ€™Ăªtre utilisĂ©es dans de nombreux domaines scientifiques, notamment dans la rĂ©gĂ©nĂ©ration tissulaire et dans le traitement thĂ©rapeutique de diverses neuropathologies. Les utiliser pour redonner la vie n’a, pour le moment, encore jamais Ă©tĂ© pratiquĂ©.

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Un essai similaire avait déjà été planifié en Inde durant l’année 2016. Himanshu Bansal, chirurgien orthopédique de l’hôpital Anupam devait réanimer 20 individus en mort cérébrale mais, rapidement interdit par les autorités, le projet tomba à l’eau. Aujourd’hui, l’entreprise Bioquark tente de poursuivre ses objectifs en Amérique latine, et compte bien arriver à ses fins.

NĂ©anmoins, le projet questionne. D’après les informations divulguĂ©es par l’entreprise, cette dernière n’aurait mĂªme pas effectuĂ© d’essais cliniques sur des sujets animaux, et n’aurait donc aucune marge quant aux consĂ©quences neurologiques et physiologiques possibles sur les individus au centre de l’étude. Sans aucun fondement scientifique, le projet est lourdement critiquĂ© et mĂªme qualifiĂ© dâ€™Ăªtre un « faux et cruel espoir de rĂ©tablissement » pour les familles, d’après la neurologue Ariane Lewis, spĂ©cialiste en neuro-Ă©thique.

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