Des rats géants découverts dans les îles Salomon !

Crédit : iStock

C’est après des années de recherche que le scientifique Tyrone Lavery le trouva enfin ! Vika, ce rat à la taille hors norme n’était pour beaucoup qu’une légende des îles Salomon. Mais les habitants de l’île Vangunu n’en démentirent pas : un rat géant vivait bien dans les forêts de l’île ! Lavery nous en apporte la preuve, c’est le premier rat découvert à ce jour depuis plus de 80 ans !

En 2010, Tyrone Lavery effectue son premier voyage dans les îles Salomon. Situées au nord-ouest de l’Australie, ces îles abritent des espèces uniques au monde, totalement isolées géographiquement, mais aussi biologiquement ! Alors doctorant, Tyrone Lavery se lance dans une course folle à la recherche de cette espèce si rare, mais dont les habitants de l’île Vangunu parlent tant !

Et c’est chose faite ! C’est sur un arbre que le scientifique découvrit cette nouvelle espèce de rat ! Grâce à des analyses ADN poussées et à une implication des habitants locaux, le scientifique put sans aucun doute confirmer l’existence de cette nouvelle espèce. Seules huit espèces de rats natifs des îles Salomon avaient été découvertes jusqu’à maintenant, une neuvième s’ajoute donc à l’arbre phylogénétique de l’île.

Crédits : Velizar Simeonovski, The Field Museum

Dénommé Uromys vika, cette espèce de rat est beaucoup plus imposante que les rats européens que nous connaissons tous. Normalement d’un poids moyen de 200 grammes, l’espèce Vika n’a aucun mal à atteindre les 1 kg, soit un poids quatre fois supérieur à celui d’un rat normal. En prenant en compte la longueur de sa queue, le rat mesure près de 45 cm de long ! Grâce à une force incroyable, il n’a aucun mal à fendre des noix de coco pour s’en nourrir.

Sa grande taille serait due à son isolement. Les prédateurs étant peu nombreux, l’espèce s’est adaptée à son environnement en développant une carrure beaucoup plus imposante. L’animal reste tout de même une espèce rare et a donc directement obtenu un statut d’espèce en danger. Intégré dans l’histoire culturelle du pays, il fait maintenant partie des espèces à préserver.

Source