Un rapport relance le débat sur la dangerosité de l’aluminium présent dans les vaccins

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Crédits : Grook Da Oger / Wikipédia

Dans un rapport récent, une équipe de chercheurs détaille avoir décelé des effets neurotoxiques après l’injection d’aluminium dans les muscles de souris. L’étude souligne ici la dangerosité « même à faible dose » du composant dans les vaccins.

Voilà un rapport qui va faire parler de lui ! Une étude livrée en mars à l’ANSM, l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et relayée par Le Parisien souligne la dangerosité de l’aluminium dans les vaccins. De quoi en faire vaciller plus d’un alors que onze vaccins deviendront obligatoires à partir du 1er janvier prochain. Le ministère de la Santé se veut quant à lui rassurant : « Cette étude ne change rien aux actuelles conclusions […] Rien ne démontre une dangerosité des vaccins ». Pourtant, les conclusions du service neuromusculaire à l’hôpital Henri Mondor de Créteil qui est à l’origine de l’étude ne sont pas du même avis.

La question de l’aluminium dans les vaccins a toujours fait débat. Les adjuvants retrouvés dans la plupart des vaccins sont en effet composés de sel d’aluminium, mais à des doses très faibles. Mais ces doses, aussi faibles soient-elles, sont-elles toxiques ? Des effets néfastes ont été observés dans des situations de fortes expositions chroniques, mais qu’en est-il exactement pour les vaccins ? Pour y voir un peu plus clair, les chercheurs ont ici injecté l’adjuvant aluminique dans des muscles de souris. Résultat : même à faible dose, « une accumulation d’aluminium à long terme et des effets neurotoxiques » sont observés chez les rongeurs. Certains d’entre eux ont même développé « des troubles du comportement et se sont montrés moins actifs à la suite de l’injection ».

« La dose ne fait pas le poison », peut-on lire. Les résultats de l’étude amènent amènent par ailleurs les chercheurs à penser qu’il existerait une prédisposition génétique chez certains patients à réagir à l’aluminium. Les spécialistes ont découvert sept gènes surreprésentés chez les patients qui ont développé une myofasciite à macrophages (une lésion qui provoque de la fatigue, voire des troubles neurologiques) après avoir reçu de l’aluminium.

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