Quels sont les alcools les plus néfastes pour l’environnement ?

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Lorsque les consommateurs boivent de l’alcool, ceux-ci ne se soucient peut-être pas de l’impact sur l’environnement. En effet, il faut savoir que suivant le type d’alcool, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et autres effets ne sont pas les mêmes. Dans le rang des alcools les moins écologiques, nous retrouvons les alcools forts.

Les plus polluants : le gin et la vodka

Quel que soit le type d’alcool produit, l’empreinte écologique reste importante. Il s’agit de prendre en compte la culture de la plante destinée à produire l’alcool ainsi que la distillation. Il faut aussi inclure le transport mais également le contenant du liquide. Ceux-ci sont d’ailleurs multiples : bouteille en verre, en plastique, cannette en aluminium, cubi, etc. En 2007, une étude (PDF en anglais / 101 pages) menée par l’Université de Surrey (Royaume-Uni) avait tenté de classer les types d’alcools en fonction de leur impact sur l’environnement.

Qu’on se le dise, plus un alcool est fort plus ce dernier aura un impact néfaste sur l’environnement. Soulignons le procédé de distillation, qui s’avère être particulièrement énergivore. En ce sens, les alcools les plus polluants sont le gin et la vodka. Ces alcools sont issus d’un mélange de céréales dont la culture est très gourmande en eau et en pesticides. Surtout, leur distillation nécessite davantage d’énergie que les autres alcools.

Le rhum semble être un alcool assez peu écologique. Obtenu à partir de la canne à sucre, celui-ci nécessite beaucoup d’eau et ceci a un impact sur l’érosion et la pollution des sols dans les contrées tropicales. Citons également la tequila, produite généralement au Mexique. Élaborée à partir d’agave, cette dernière génère des déchets qui, malheureusement, polluent les eaux et les sols.

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Le gin fait partie des alcools les plus polluants que nous produisons.
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Privilégier les alcool légers

S’il existe parfois des alcools forts biologiques respectant davantage l’environnement, le mieux reste encore de consommer des alcools légers. Citons le cidre, l’alcool figurant en tête en termes de faible impact écologique. Obtenu par fermentation naturelle des pommes, il n’y a pas besoin d’énergie pour le produire. De plus, en Europe et particulièrement en France, la pomme est une ressource abondante.

La bière fait également partie des bons élèves, bien que produire un litre de cet alcool nécessite 10 litres d’eau. On privilégiera toutefois des bières régionales et à la pression, et ce afin d’éviter un maximum les contenants et les longues distances de transport.

Quant au vin, celui-ci n’est pas à blâmer à condition de choisir des productions locales et biologiques. En effet, sa culture conventionnelle est connue pour épandre de grandes quantités de pesticides et fongicides. Il faut tout de même savoir que le vin est l’un des principaux responsables de la pollution des eaux et des sols dans notre pays.

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