Quelles seront les évolutions humaines dans le futur ?

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Crédits : Justice League

Si nous avons plutôt bien cerné comment l’homme a évolué avant nous, déterminer la façon dont celui-ci poursuit son évolution est un exercice plus compliqué. À quoi pourrait-on s’attendre dans le futur ?

À quoi ressembleront les êtres humains dans des milliers d’années ? Auront-ils des propriétés physiques différentes tels que de nouveaux membres ou une peau d’une autre couleur ? En réalité, nous n’en savons strictement rien. Ce qui ne fait aucun doute, c’est que l’être humain poursuit son évolution – et cela est le cas de puis les australopithèques d’il y a 3,5 millions d’années.

Notre ancêtre était plus petit, moins élancé et sa boîte crânienne plus réduite. D’ailleurs, ses capacités cognitives étaient largement en dessous des nôtres, en tout cas en termes de QI. Faudrait-il pour autant se baser là-dessus pour imaginer de futurs humains avec un crâne trois fois plus volumineux ? Le fait est que la logique de l’évolution n’est pas calquée sur une éventuelle continuité associée aux différents ancêtres de l’humain. En réalité, celle-ci est plutôt due au hasard des mutations génétiques, ainsi qu’à la nature de l’environnement dans lequel nous vivons.

Quoi qu’il en soit, les Homo sapiens gagnent en taille au fil des générations, comme l’indique par exemple une étude menée en France et relayée par Doctissimo. Un gain de 11 cm en moyenne a été observé chez les hommes – et 8 cm chez les femmes – durant les cent dernières années. L’humain grossit également : entre 1975 et 2014, le pourcentage d’hommes obèses a triplé et doublé chez les femmes.

Il faut tout de même savoir qu’une limite biologique a été définie en ce qui concerne notre taille, à savoir 2,20 m. Au-delà, la solidité et la stabilité de notre corps seraient mises à mal. En réalité, la stature moyenne va augmenter, mais pas indéfiniment. Quant à l’obésité qui est aujourd’hui une véritable épidémie, celle-ci est liée à nos comportements alimentaires et pourrait être inversée.

Si depuis toujours, notre intelligence n’a cessé de gagner des points de QI, la tendance semble aujourd’hui  être en berne. Selon plusieurs études, nos enfants sont moins intelligents que nous, et leurs enfants le seront encore moins, une nouvelle fois en termes de QI. Des chercheurs norvégiens indiquent que cela pourrait venir de notre environnement culturel.

Revenons à des considérations physiques. Le crâne a tendance à se réduire chez l’Homo sapiens sapiens, et non l’inverse. En effet, le crâne de l’Homo sapiens mesurait 360 cm3 de plus que le nôtre. Et puis, que penser des accouchements avec une tête qui deviendrait de plus en plus grosse ?

Enfin, s’il existe de nombreuses spéculations sur de nouveaux membres qui pourraient apparaître chez l’homme, différentes théories existent sur ceux qui pourraient disparaître : l’appendice, le coccyx ou encore le petit orteil !

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