Le coronavirus chinois continue sa progression et ne cesse de faire de nouvelles victimes. Au fil des jours, un profil-type de victime s’est dégagé, tandis que certains cas plus précoces interrogent les experts.
Premier cas en France et pic de l’épidémie
Le dernier bilan du coronavirus 2019-nCoV faisait état de 5 974 cas pour 132 décès. Si le coronavirus continue sa lente progression hors de la Chine, l’écrasante majorité des cas se trouve dans ce pays. Évoquons tout de même le fait qu’un quatrième cas a été recensé en France ce 29 janvier.
Allons-nous rapidement voir la fin de cette épidémie ? Un spécialiste chinois des maladies respiratoires a évoqué l’arrivée d’un pic de l’épidémie dans une semaine ou dix jours. Après cela, le taux de mortalité commencera à baisser. Ainsi, l’expert est certain que l’épidémie ne devrait pas connaître de développement à grande échelle.

Crédits : Zhu, and al. NEJM, janvier 2020
Quel profil-type pour les victimes ?
Depuis l’apparition du coronavirus, un profil-type s’est dégagé au fil des jours. Il faut savoir que la plupart des décès dépassent les 60 ans, pour un âge médian de 70 ans. Il est principalement question d’une prévalence de patients âgés et souffrant parfois de comorbidité ou de présence parallèle d’autres pathologies. Par ailleurs, il peut également s’agir de patients plus jeunes mais malades, dont le système immunitaire est déjà atteint.
Jusqu’à il y a quelques jours, le plus jeune patient décédé avait 48 ans, mais une victime de 36 ans a ensuite été recensée. Pour les experts travaillant sur ce cas, ce cas précoce reste une énigme. Une hypothèse a toutefois été formulée. Certaines personnes plus jeunes pourraient souffrir de manière plus intense face au coronavirus. Il s’agirait de personnes ayant une prédisposition génétique les amenant à contracter des maladies plus sévères.
Si toute la lumière n’a pas encore été faite sur certains cas énigmatiques, une autre interrogation concerne le nombre réel de cas. Une simulation élaborée à Hong Hong le 27 janvier estime que le nombre de cas est largement sous-estimé. Selon les chercheurs, le nombre d’infectés dépasserait les 40 000. De plus, les meneurs de l’étude évoquaient une multiplication des cas par deux tous les six jours, pour finalement atteindre un pic en avril ou mai.
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