Le premier empereur de Chine avait ordonné qu’on lui trouve un élixir d’immortalité

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Des fouilles archéologiques menées dans le centre de la Chine ont permis la mise en lumière, en 2002, d’un texte bimillénaire dans lequel on apprend que Qin Shihuang, premier empereur de Chine, avait ordonné qu’on lui trouve un élixir d’immortalité.

Qin Shi Huang, le premier empereur de Chine, très craint, était obnubilé par l’idée de la vie éternelle. C’est cet empereur qui s’était fait construire l’immense mausolée souterrain de Xian, dans le nord de la Chine, au cœur duquel près de 8 000 soldats en terre cuite se tiennent debout, et ce dans le but de le protéger dans l’au-delà. Cette immense armée avait été mise à jour en 1974.

On en sait aujourd’hui un peu plus sur cette obsession de Qin Shi Huang pour l’immortalité. En effet, des fouilles archéologiques qui ont eu lieu en 2002 dans la province du Hunan (au centre de la Chine) ont mené à la découverte d’un texte tout à fait particulier, dans un puits. Ce dernier nous informe en réalité que l’empereur avait été jusqu’à ordonner la découverte d’un élixir miracle, lequel serait capable de donner la vie éternelle.

Selon l’agence de presse Chine Nouvelle, « un village du nom de “Duxiang” rapportait qu’aucun remède miracle n’avait encore été trouvé, laissant entendre que les recherches allaient se poursuivre ». Une autre localité appelée Langya, dans l’actuelle province du Shandong (est de la Chine), faisait état d’une « herbe cueillie sur une montagne sacrée ».

Selon les spécialistes de l’histoire de Chine, l’empereur Qin Shi Huang est bel et bien décédé, et ce en 210 avant J.C, après n’avoir passé que onze années de règne impérial. Pour ce qui est du texte, il avait été écrit sur une série de lamelles en bois, reliées au départ entre elles par des ficelles. Une technique des plus courantes à l’époque en Chine avant l’apparition du papier, qui elle est survenue au début du premier millénaire de notre ère.

Au total, ce sont environ 36 000 lamelles comportant plus de 200 000 caractères chinois calligraphiés verticalement qui ont été découverts au fond de ce puits dans l’Hunan en 2002. Les archéologues continuent à les étudier pour en comprendre tout le sens.

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