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Crédits : Mosslab

Ce purificateur d’air fonctionne avec de la mousse végétale

Dernièrement, une start-up sud-coréenne a connu un énorme succès lors d’une campagne de financement participatif. La société a présenté un genre de terrarium de table contenant de la mousse dans le but de purifier l’air ambiant.

Après les microalgues, la mousse végétale

L’idée d’utiliser des plantes pour purifier l’air ambiant n’est pas nouvelle en soi. En 2022, une start-up française avait d’ailleurs conçu un purificateur d’air intégrant des microalgues capables de traiter jusqu’à 700 mètres cubes d’air par heure. Le dispositif avait fait l’objet d’une expérience couronnée de succès dans le métro de Lille et a également été décliné dans une version réduite pour une utilisation dans des bureaux.

En septembre 2023, une curieuse campagne de financement participatif a eu lieu sur la plateforme Kickstarter pour un projet similaire. La start-up sud-coréenne Mosslab désirait financer la production de son Moss Air, un purificateur d’air contenant cette fois de la mousse végétale et ressemblant à un petit terrarium. Malgré ses allures d’objet de décoration, le Moss Air permet ainsi de piéger les toxines, les poussières ainsi que les composés organiques volatils et génère de l’oxygène sous forme de brume. L’appareil est par ailleurs équipé d’un réservoir d’eau dont le rôle est d’alimenter un humidificateur situé à l’arrière.

« Moss Air utilise les qualités remarquables de la mousse afin de filtrer naturellement l’air, éliminant les impuretés et les toxines tout en libérant de l’oxygène et en augmentant l’humidité. Cela crée une atmosphère fraîche et propre pour que vous puissiez respirer et vous épanouir », peut-on lire sur la page de la campagne de financement.

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Crédits : Mosslab

La mousse : un choix pertinent pour un purificateur d’air ?

Cette innovation tire son inspiration du biomimétisme, autrement dit le fait de se baser sur la nature pour fabriquer des objets. Dans les faits, le choix de la mousse est plutôt pertinent. En effet, piéger une tonne de dioxyde de carbone dans la nature nécessite seulement 307 m² de mousse, soit dix fois moins de surface que lorsque l’on utilise des arbres tels que le chêne.

Citons également la présence d’une boule magnétique au-dessus de l’appareil. Cette caractéristique permet de basculer entre deux modes : le mode terrarium et le mode humidificateur. Par ailleurs, les panneaux de mousse que propose Mosslab peuvent vivre jusqu’à trente ans, le tout avec un entretien minimum. Enfin, le dispositif peut compter sur une batterie rechargeable prévue pour une autonomie de huit heures.

La campagne de financement participatif pour ce Moss Air a suscité un véritable engouement. Alors que la start-up espérait 5 000 dollars, plus de 3 600 contributeurs ont réuni une somme avoisinant 550 000 dollars. Les premières livraisons devraient avoir lieu dès janvier 2024.

Yohan Demeure

Rédigé par Yohan Demeure

Licencié en géographie, j’aime intégrer dans mes recherches une dimension humaine. Passionné par l’Asie, les voyages, le cinéma et la musique, j’espère attirer votre attention sur des sujets intéressants.