Finalement, Proxima b pourrait avoir plus de similitudes que prévu avec la Terre

Illustration artistique / Crédits : ESO/M. Kornmesser

Une Ă©tude rĂ©cente menĂ©e par des chercheurs de l’UniversitĂ© d’Exeter, en Angleterre, suggère que Proxima b (l’exoplanète terrestre la plus proche de notre système solaire) pourrait effectivement Ăªtre habitable.

La dĂ©couverte de cette planète situĂ©e Ă  notre porte cosmique (4,2 annĂ©es-lumière) avait Ă©moustillĂ© la communautĂ© scientifique il y a quelques mois. Dès lors, certains Ă©taient allĂ©s un peu vite en besogne. Plusieurs Ă©tudes se sont en effet contredites en l’espace de quelques semaines seulement. En dĂ©cembre 2016, l’astrobiologiste Dimitra Atri suggĂ©rait que la vie pourrait survivre sur l’exoplanète Proxima b en dĂ©pit des fortes Ă©ruptions solaires Ă  la condition d’avoir une atmosphère protectrice Ă©paisse ou un fort champ magnĂ©tique. En fĂ©vrier dernier, de nouvelles recherches menĂ©es de la NASA suggĂ©raient cette fois que Proxima Centauri b Ă©tait susceptible dâ€™Ăªtre un monde mort victime de la violence de son Ă©toile hĂ´te. Aujourd’hui l’espoir renaĂ®t.

De nouvelles simulations faites par des chercheurs de l’UniversitĂ© d’Exeter, en Angleterre, suggèrent que Proxima b pourrait effectivement Ăªtre habitable, offrant un climat stable potentiellement adaptĂ© aux formes de vie extraterrestres. En utilisant le mĂªme système de modĂ©lisation conçu pour simuler les conditions mĂ©tĂ©orologiques de la Terre — le modèle unifiĂ© du UK Met Office — l’équipe a constatĂ© que Proxima b pourrait soutenir l’eau si elle avait une atmosphère semblable Ă  celle de la Terre ou si elle avait une atmosphère constituĂ©e uniquement d’azote et de carbone dioxyde.

« Notre modèle est aujourd’hui mieux en mesure de tenir compte des variations de rayonnement reçues par la planète en raison de son orbite que les modèles prĂ©cĂ©dents », assure l’astrophysicien Nathan Mayne. « Si les conditions sont favorables, Proxima B pourrait avoir de l’eau liquide Ă  sa surface et pourrait Ăªtre habitable ».

Bien sûr, tout cela reste purement hypothétique, mais jusqu’à ce que nous puissions nous rapprocher de Proxima b, ces simulations restent pour l’instant le meilleur moyen pour les chercheurs de déduire l’habitabilité potentielle de l’exoplanète.

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