Alors que les systèmes de cryptage sur nos puces de cartes bancaires évoluent constamment, il semble que la criminalité virtuelle ne soit pas réellement freinée. Un brevet a été déposé pour développer une nouvelle technologie qui rendrait enfin nos cartes bancaires bien plus sécurisées.
En 2016, la criminalité virtuelle et les fraudes à la carte bancaire ont battu des nouveaux records : un montant total estimé à 4 milliards de dollars. Un record établi alors que la sécurité des puces évolue avec notamment les puces intelligentes mises en place récemment qui ont provoqué une vague de criminalité virtuelle. Si ces puces sont supposées prévenir la fraude à long terme, les banques pensent déjà à une prochaine manœuvre défensive : mettre à jour une technologie de chiffrement datant de la Seconde Guerre Mondiale pour remplacer nos codes à trois chiffres situés au dos de nos cartes.
En effet, la Barclay’s (une banque britannique) a déposé un brevet pour un nouveau type de carte bancaire ultra-sécurisée qui sera dotée d’un petit clavier et d’un affichage numérique. Elle embarquera un système de cryptage similaire à celui des célèbres machines Enigma utilisées durant la Seconde Guerre Mondiale et que l’on retrouve dans le film « Imitation Game ». Elle encodait des messages en générant des chiffrements constamment modifiés avec des nombres aléatoires.
De cette même manière, la nouvelle technologie de cryptage de carte bancaire va générer des codes à différents intervalles de temps qui s’afficheront sur l’écran numérique de la carte. Les utilisateurs devront donc taper leur code PIN pour générer un code, lequel remplacera le cryptogramme visuel (CID), ce numéro à 3 chiffres situé à l’arrière de nos cartes bancaires.
Cette technologie est toujours au stade de projet et déposer un brevet ne garantit pas la concrétisation du projet. Celui-ci impliquerait par exemple de remplacer tous les terminaux destinés à régler en carte bancaire puisque ce nouveau système demanderait de taper le code directement sur la carte, sur un petit clavier comme l’explique Live Science.