Ils veulent brasser de la bière sur la Lune, le projet fou de ces étudiants californiens

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À l’Université de San Diego, en Californie, un groupe d’étudiants est en finale du concours Lab2Moon organisé par le vainqueur du concours Google Lunar XPRIZE. Une finale que le groupe compte remporter avec son projet de brassage de bière sur la Lune.

Google Lunar X Prize est une compétition internationale organisée par la Fondation X Prize et parrainée par Google. Avec un budget de 30 millions de dollars, il s’agit pour les vainqueurs d’envoyer un robot sur la Lune chargé de parcourir au moins 500 mètres et de transmettre bon nombre de vidéos, images et autres données vers la Terre. Dans le cadre de ce concours, la startup indienne TeamIndus a remporté un « Milestone Prize » accompagné d’un prix d’un million de dollars et sera l’une des quatre équipes à envoyer un engin sur la Lune.

Cette équipe TeamIndus a alors lancé son propre concours pour accompagner son départ vers la Lune qui devrait avoir lieu le 28 décembre prochain. Ce concours baptisé Lab2Moon est destiné aux étudiants qui auront la possibilité de réaliser leur expérience sur la Lune à l’aide de l’appareil qui sera envoyé par la startup indienne.

Le projet étonnant d’un groupe d’étudiants de la San Diego University, en Californie aux États-Unis s’est retrouvé en finale pour du concours Lab2Moon. Ce projet ? Vérifier s’il est possible de brasser de la bière sur la Lune en condition de basse gravité et plus particulièrement observer le comportement de la levure, annonce le site de l’Université. Cela pourrait être utile pour les futures missions spatiales lointaines.

Pour cela, l’équipe a dû travailler à quelques changements dans le processus de fabrication de la bière. Tout d’abord, l’expérience ne brassera pas le moût ou la bière non fermentée. Au lieu de cela, tout le travail de préparation nécessaire avant l’ajout de la levure sera fait sur la Terre. Ensuite, plutôt que de séparer les phases de fermentation et de carbonatation comme cela est fait sur Terre, ces deux phases seront combinées. Cela évitera le besoin de libération du CO2 accumulé, ce qui peut entraîner des problèmes sanitaires et de sécurité, précise l’Université.

Les vainqueurs seront désignés par un jury international en mars prochain, date à laquelle les participants devront présenter leur prototype final.