Ce soir ne ratez pas la pluie d’étoiles filantes !

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La comète de Halley devrait gâter ce soir curieux et passionnés. La pluie de météores des Êta aquarides atteindra cette nuit son pic d’activité. Les observateurs peuvent s’attendre à repérer quelque 30 météores par heure.

Tous les 75 ou 76 ans, la comète de Halley passe faire un coucou à la Terre. Dans son sillage, elle laisse alors derrière elle un nuage de gaz et de poussières. Notre planète est actuellement en train de passer à travers cette traînée de poussières qui, vue de la Terre, se concrétise par une pluie d’étoiles filantes. Et cette année, la pluie des Êta aquarides pourrait être remarquable, d’après les spécialistes. Un spectacle à ne pas rater !

Les Êta aquarides sont actives depuis le 19 avril et le resteront jusqu’aux 28 mai. Mais le pic, c’est pour ce soir. Espérons que votre ciel soit dégagé ! Les observateurs pourront alors s’attendre à voir une trentaine de météores par heure dans des conditions idéales. Comment les observer ? Pointez vos yeux en direction de la constellation du Verseau, à proximité d’une de ses étoiles les plus brillantes appelée Eta Aquarii. Préférez les heures précédant l’aube et bien sûr, un lieu éloigné de toute pollution lumineuse.  Si vous êtes courageux, vous n’hésiterez pas à vous lever dans la nuit de samedi, entre 3 et 4 heures du matinNotez que la Lune, qui atteint sa phase pleine le 10 mai, pourrait gêner quelque peu l’observation.

Vue de l’hémisphère Sud. Crédit: Musées Victoria / Stellarium
Vue de l’hémisphère nord. Crédit : NASA

La comète de Halley est la plus connue des comètes. Elle fut au départ observée à trois reprises : en 1531, 1607, et 1682, mais on ignorait à l’époque qu’il s’agissait du même corps. En 1705, c’est Edmond Halley qui prédit, en utilisant les lois de la mécanique céleste de Newton, que la comète observée à ces trois reprises était la même, et prédit alors qu’elle réilluminera le ciel en 1758. Après son décès, la comète est effectivement réapparue. C’est pourquoi elle porte aujourd’hui son nom.

Source : NASA