La preuve que les animaux sauvages se moquent bien du concept de frontière !

Capture vidéo

Il faut bien le dire, les animaux sauvages se fichent complètement des frontières définies par les hommes comme le montre une magnifique animation publiée par une banque de données en ligne suivant leurs déplacements.

Pour voyager, l’homme a besoin d’un passeport, d’un visa, etc. Sauf dans le cas d’une grande barrière terrestre telle qu’une autoroute, les animaux sauvages migrent quant à eux où bon leur semble, surtout les oiseaux. Ce phénomène est mis en exergue par une superbe animation publiée le 16 août 2017 par Movebank, une banque de données en ligne répertoriant les migrations des animaux sauvages, une plateforme créée par le Max Planck Institute for Ornithology situé en Allemagne.

L’animation (à visionner en fin d’article) met en évidence les routes migratoires empruntées par environ 150 espèces sauvages sur une année entière, principalement des oiseaux migrateurs. La banque de données fournissant les informations utilisées pour élaborer l’animation provient des travaux de près de 11 000 chercheurs internationaux.

Crédits : Pixabay

Toutes les informations sont issues de traqueurs et autres tags équipant les pattes des oiseaux ayant été croisées avec des données GPS. À savoir que dans l’animation, les lignes roses correspondent aux déplacements d’animaux effectuant au maximum 500 kilomètres en 45 jours au moins. L’animation est très intéressante pour les spécialistes en ornithologie, car cette dernière leur permet d’avoir une vision générale des migrations et des routes empruntées, tout en saisissant la façon dont le réchauffement climatique influence le tout.

Cette animation est par ailleurs une occasion idéale de rappeler que si l’homme a inventé les notions de frontières fixes et de pays, les animaux sauvages s’en dédouanent complètement. Évidemment, les oiseaux sont fortement aidés par leur capacité à voler, ce qui leur offre une totale liberté de mouvement, ce qui n’est malheureusement pas le cas des animaux sauvages terrestres qui se confrontent souvent à la présence et aux activités humaines.

Sources : The VergeMashable