Le premier test du système de propulsion de l’Hyperloop est un succès

Crédits : Wikimedia Common

Le projet de train futuriste capable d’atteindre de très grandes vitesses vient de franchir un pas important, avec le tout premier test public de son système de propulsion et de la sustentation magnétique qui réduit les forces de frottement.

Parcourir 600 kilomètres en 30 minutes seulement, c’est la promesse qui est faite par la société Hyperloop One à travers le développement de son train supersonique, l’Hyperloop. Ce mercredi 11 mai, dans le désert du Nevada aux Etats Unis, c’est un premier et important pas qui a été réalisé, avec le premier test public de son système de propulsion et de la sustentation magnétique qui réduit les forces de frottement.

Devant un parterre d’invités installés dans des gradins montés pour l’occasion, c’est une sorte de traîneau qui a été propulsé à tout vitesse sur une courte voie, avant de freiner et de s’arrêter dans un lit de sable et un nuage de poussière. À terme, il s’agira de propulser de la même manière des capsules comportant des passagers à leur bord, une idée née et mûrie dans l’esprit d’Elon Musk, célèbre PDG de SpaceX et de Tesla, entre autres.

« Aujourd’hui, nous sommes un peu plus près de rendre l’Hyperloop réel, a commenté le directeur général de cette startup, Rob Lloyd. Nous transporterons du fret en 2019, et nous pensons que nous aurons des passagers transportés en sécurité par l’Hyperloop en 2021« , a-t-il poursuivi. « L’objectif de ce test n’est pas seulement de déplacer ce traîneau« , a souligné Brogan BamBrogan, co-fondateur d’Hyperloop One. « C’est de concevoir un système d’accélération dont on peut augmenter l’échelle pour transporter des passagers et du fret, et de faire baisser les coûts« .

Un autre test, à échelle et vitesse réelle dans un tube de deux kilomètres, est prévu pour la fin de cette année 2016 sur le même site que celui-ci. La startup en a profité pour annoncer une levée de fonds de 80 millions de dollars par une dizaine d’investisseurs, dont la SNCF, actionnaire minoritaire, « pour être au cœur du développement, pour les accompagner, leur amener notre expérience de la grande vitesse, notre connaissance du client » a commenté Carole Desnost, directrice de l’innovation à la SNCF.

Source : hyperloopone, techinsider