Le premier port spatial privé pour les lancements orbitaux ouvre en Nouvelle-Zélande

Crédits : Capture vidéo

La société commerciale de vols spatiaux Rocket Lab, basée à Los Angeles, vient d’achever la construction d’un port spatial privé sur une péninsule de la Nouvelle-Zélande. Une base qui lui servira à lancer ses propres fusées Electron, qui livreront en orbite de petits satellites et des charges utiles.

C’est sur une péninsule isolée de Nouvelle-Zélande que la société spatiale Rocket Lab vient d’achever la construction d’une base de lancement privée. Pourquoi un coin isolé de Nouvelle-Zélande alors que la société est elle-même basée à Los Angeles, aux États-Unis ? Parce que le trafic aérien à proximité de ce port spatial est plutôt rare, ce qui permettra à la compagnie d’atteindre la « plus haute fréquence de lancements spatiaux de l’histoire« , selon un communiqué de l’entreprise.

Peter Beck, le PDG de Rocket Lab, a déclaré dans une interview accordée à Space.com que le complexe est autorisé à effectuer un lancement à une fréquence élevée, soit toutes les 72 heures. Cependant, la société prévoit pour le moment des lancements à une fréquence d’environ quatre à cinq fois par mois, a-t-il ajouté. Dans le communiqué publié par Rocket Lab, on peut lire qu’il s’agit là du « premier complexe privé pour les lancements orbitaux« . Si la compagnie de vols spatiaux privés Blue Origin exploite également une installation de lancement privée au Texas, celle-ci n’est utilisée que pour des vols suborbitaux. Quant à la société privée SpaceX, la construction de son installation de lancement orbital privée, au Texas, n’est pas encore achevée.

« Terminer la construction de cette base de lancement privée est une étape importante dans notre chemin vers notre premier vol d’essai pour la fusée Electron. Cela représente une grande opportunité pour changer la manière dont nous accédons à l’espace« , a conclu Peter Beck.

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