Faire construire peut être long et coûteux. C’est pourquoi certains constructeurs ont choisi d’automatiser une partie de la construction. Une start-up ukrainienne propose à cette fin un robot d’impression 3D capable d’imprimer des pièces pour de petits logements autonomes.
La machine peut imprimer les murs, le toit et le plancher de 38 mètres carrés environ, en seulement huit heures. Les fenêtres, les portes, la plomberie et les systèmes électriques sont ensuite intégrés par la main de l’homme (tout de même). Une fois terminées, ces maisonnettes sont alors autonomes et mobiles – elles n’ont pas besoin de se connecter à des systèmes électriques et de plomberie externes. L’énergie solaire est stockée, et l’eau est recueillie et filtrée à partir de l’humidité ambiante (vous pouvez également ajouter de l’eau au système). Les maisons disposent également d’égouts indépendants.
« Cette technologie peut nous permettre de vivre dans les bois, sur les montagnes ou sur la rive, loin des gens et des infrastructures », note la designer Maria Sorokina. Les premiers modèles ne comprennent pas de chambre séparée, ce qui signifie que les résidents auront besoin d’un canapé-lit. Mais une petite salle de bain est située près de la cuisine ! Dans les usines situées en Ukraine et en Californie, couche par couche, les robots à sept axes impriment le toit, le plancher et les murs de 20 centimètres d’épaisseur, faits de fibres de carbone, de polyuréthane, de résines, de fibres de basalte et de fibre de verre.
Depuis son lancement au printemps 2017, la start-up ukrainienne PassivDom a déjà reçu plus de 8 000 précommandes aux États-Unis pour ses maisons, dont les premiers modèles commencent à 64 000 $. Les modèles plus grands, de 70 mètres carrés environ, varient entre 97 000 $ à 147 000 $. Les 100 premières seront livrées en janvier 2018.
Plus rapide et parfois moins coûteuse, l’impression de maisons en 3D commence à faire « son trou », permettant à de plus en plus de gens de se loger. « Plus de 100 millions de personnes n’ont pas de toit sur leur tête », note la designer. « Il est nécessaire de construire des maisons plus abordables. »
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