Il pourrait y avoir de la vie autour des naines rouges

© Mark A. Garlick, university of Warwick
Crédits : Mark A. Garlick, university of Warwick

Jusqu’à présent, les astronomes cherchaient des signes de vie extraterrestre sur des planètes semblables à la terre, en orbite autour de grandes étoiles semblables au soleil. Pourtant, la vie pourrait subsister ailleurs… là où on ne l’attendait pas.

Les naines rouges ont souvent été délaissées par les chasseurs d’extraterrestres, qui pensaient que les planètes en orbite n’offraient pas les conditions favorables à l’apparition de la vie. Pourtant, ces étoiles parmi les plus vieilles et les plus sombres se révèlent en nombre, bien plus nombreuses que les étoiles de la taille de notre soleil (près de 75 % des étoiles de notre galaxie). Partant de ce principe, des astronomes de l’université KU Leuven, en Belgique, se sont tout de même focalisés sur des planètes rocheuses en orbite très rapide — 6 jours au plus — autour de naines rouges.

Le problème, c’est que ces planètes très proches de l’étoile se retrouvent synchronisées avec leur étoile. Conséquence, elles présentent toujours la même face à l’étoile. Elles possèdent un côté « jour » et un côté « nuit » perpétuels. Compliqué pour la vie de se développer donc, tant la température doit être élevée sur une face et glaciale sur l’autre.

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Crédits : KU Leuven, Ludmila Carone et Leen Decin

Mais selon de nouvelles études, lorsqu’une planète en orbite autour d’une étoile rouge possède des océans et une atmosphère, la chaleur de l’étoile pourrait être distribuée de façon plus égale sur la surface de cette planète. Certaines de ces planètes pourraient donc être habitables grâce à leur système de vents agissant comme un « air conditionné ». Dans ce cas précis, l’atmosphère du côté nocturne pourrait alors refroidir le côté diurne, permettant à la planète de rester viable.

Une découverte qui permet donc aux scientifiques d’approfondir les recherches de traces de vie dans l’univers en incluant désormais les systèmes avec des naines rouges. Par exemple, le télescope James Webb dont le lancement est prévu en 2018 pourrait nous permettre d’observer un système de vents et la bonne température dans les couches supérieures de l’atmosphère d’une petite planète. Il sera possible de dire si cette planète est habitable ou pas.

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