Bien que l’on n’ait pas forcément produit d’effort particulier, le fait pour une personne de pleurer laisse généralement une grande sensation de fatigue. Quelles sont les explications à cet état de fatigue ?
Lorsque l’on pleure, quelle qu’en soit la raison, c’est une immense quantité d’énergie que l’on mobilise. Que l’on ressente de la douleur physique, mentale, de la colère ou encore de la peur, ce sont tout autant de situations génératrices de stress qui libèrent certaines hormones, majoritairement de l’adrénaline et du cortisol.
Ces hormones sont libérées par les glandes surrénales (des glandes endocrines situées au-dessus des reins), et ont pour fonction de préparer notre organisme à la réaction par rapport aux différentes sources de stress. La libération de ces hormones permet l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, la dilatation des vaisseaux sanguins et des bronches, l’afflux du sang vers les muscles qui se tendent, etc. Tout autant de mécanismes que l’on peut associer à la survie.
Lorsque cette source de stress et de pleurs s’amenuise, l’adrénaline et le cortisol diminuent de manière rapide puisque les larmes permettent aussi leur évacuation. Les stocks énergétiques s’en trouvent par la suite assez faibles, ce qui explique en partie cette sensation de grande fatigue qui suit les larmes.
Autre source de fatigue, les muscles qui sont sollicités pendant que l’on pleure sont généralement très peu mobilisés. En effet, pleurer implique des muscles comme ceux de la poitrine, du menton ou encore de l’intérieur de la gorge. Le peu d’utilisation que l’on en fait en général facilite la sensation de fatigue.
Source : scienceetvie
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