La pollution pourrait permettre de découvrir une vie extraterrestre

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Une nouvelle approche pour trouver une vie extraterrestre a été imaginée par des chercheurs du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian . Il s’agit d’étudier l’atmosphère d’autres planètes à l’aide d’un puissant télescope dans le but d’y détecter des traces de pollution qui pourraient témoigner de l’activité, actuelle ou passée, d’une civilisation intelligente.

D’après une étude du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian publiée le 23 juillet dernier, des traces de vie extraterrestre pourraient éventuellement être découvertes en étudiant l’atmosphère des exoplanètes, et plus particulièrement, en y recherchant des traces de pollution. Ainsi, la détection de certains gaz polluants, comme les chlorofluorocarbones (CFC) pourrait indiquer la présence de sociétés extraterrestres industrialisées.

Par ailleurs, il se pourrait également que la présence de ces particules témoigne de l’activité passée d’une civilisation aujourd’hui disparue, puisque certains polluants sont connus pour perdurer dans l’atmosphère terrestre durant 50 000 ans.

« On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement. Mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l’ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète« , a expliqué Avi Loeb, l’un des auteurs de l’étude, relayé par le site BFMTV.

Des recherches qui pourraient porter leurs fruits d’ici une dizaine d’années

Si les scientifiques sont d’ores et déjà en mesure de déceler la présence d’oxygène ou de méthane sur certaines exoplanètes, la détection de particules « polluantes » comme les CFC devrait quant à elle être rendue possible grâce au télescope spatial James Webb qui sera lancé en 2018 et qui offrira une puissance 10 à 100 fois supérieure à celle d’Hubble.

Notons toutefois que cet appareil n’est pas sans posséder certaines limites. Ainsi, il faudra par exemple que le taux de CFC soit dix fois supérieur à celui présent sur Terre pour qu’il soit détectable. D’autre part, pour conduire ce type d’analyses, il sera également nécessaire que la planète orbite autour de naines blanches.

Sources: lexpressBFMTV

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