Le quota de sommeil est propre à chacun. Néanmoins, l’OMS recommande de dormir au moins sept heures par nuit pour se sentir en bonne forme physique et mentale. Certains pays en revanche, ne respectent pas vraiment ce temps de régénération nocturne. Savez-vous quelle est la population qui dort le moins ?
Les Japonais, les plus petits dormeurs du monde
Les habitants du pays du Soleil Levant sont souvent considérés comme les plus petits dormeurs au monde, avec un temps de sommeil moyen inférieur à six heures. Leurs nuits seraient plus courtes du fait de leur mode de vie, et en particulier leurs horaires de travail, beaucoup plus longues que dans le reste du monde. D’ailleurs, il est fréquent de voir des Japonais dormir ou s’endormir en public, adoptant le réflexe de la micro-sieste, le fameux inemuri*.
Une culture du travail intensif
Nombreux sont les salariés Japonais qui travailleraient bien au-delà des heures habituelles. Cette mentalité, connue sous le nom de karōshi (littéralement la « mort par surmenage ») reflète à quel point les attentes professionnelles peuvent être excessives, les employés sacrifiant souvent leurs heures de sommeil pour répondre à ces exigences.
De longs trajets pour se déplacer
Une autre raison qui contribue au manque de sommeil chez les Japonais est le temps passé dans les transports, en particulier dans des villes très denses comme Tokyo, là où plusieurs heures par jour sont nécessaires à faire la navette entre le domicile et le lieu de travail.
De plus en plus de temps passé sur les écrans
Comme dans beaucoup d’autres pays, l’exposition prolongée aux écrans avant le coucher affecte considérablement la qualité du sommeil, perturbant alors la production de mélatonine.
*Du japonais « dormir tout en étant présent » : courte sieste dans des lieux publics, notamment dans les transports en commun, les bureaux, ou même lors de réunions. Cette pratique, qui ne saurait remplacer un sommeil réparateur, est souvent considérée comme un signe d’engagement dans le travail.
D’autres pays qui dorment peu
La Corée du Sud
La Corée du Sud est également connue pour ses horaires de sommeil limités. La pression académique y est en effet extrêmement forte, et les jeunes étudiants s’astreignent souvent à de longues heures d’études. À l’instar des Japonais, les employés sud-coréens pâtissent de semaines de travail prolongées et d’une forte compétitivité sur le marché du travail.
Singapour
Singapour affiche, comme le Japon ou la Corée du Sud, une moyenne de sommeil très faible. La culture de l’excellence et de la haute performance, que ce soit dans le domaine du travail ou des études, y joue en effet un rôle majeur.
Les impacts du manque de sommeil
Dormir moins de sept heures par nuit comme c’est le cas dans des pays comme le Japon ou la Corée du Sud, peut avoir des effets délétères sur la santé. Un sommeil insuffisant est en effet souvent associé à des risques accrus de maladies cardiovasculaires, de diabète, de dépression, voire de démence.
La privation chronique de sommeil n’est pas non plus à l’abri d’affecter la productivité, la concentration et la qualité de vie en général.