Plus de productivité ? Faites comme eux, ne mangez pas pendant 36 heures !

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Dans cette start-up américaine, les employés gobent des pilules et ne mangent pas du lundi soir au mercredi matin, afin de faire la promotion de leur produit phare : RISE.

Nootrobox est une start-up basée en Californie spécialisée dans la fabrication de ce que l’on appelle « nootropics », des médicaments destinés à booster les capacités cognitives. Le produit phare de cette société est connue sous le nom de RISE, une gélule permettant, selon le site officiel, de « booster la mémoire, l’endurance et la résilience ».

La gélule RISE est composée d’un mélange d’herbes venues d’Asie, dont le le bacopa monnieri plus communément nommée hysope d’eau. La gélule contient également de l’alfoscérate de choline, un composé naturel contenu dans le cerveau humain.

Crédits : nootrobox.com

Dans sa communication, la société Nootrobox recommande des périodes de jeûne à effectuer régulièrement, et ce en parallèle de la prise de ces fameuses gélules RISE. Et ce conseil, les neufs employés de la start-up le prennent très au sérieux puisqu’ils l’appliquent à eux-mêmes, comme le relaye le site Quartz. En effet, chaque semaine depuis le mois de décembre 2015, ils ne mangent rien du lundi soir au mercredi matin, soit lors d’une durée de 36 heures, et ne gobent que les pilules de leur fabrication. Cependant, le jeûne n’est pas obligatoire, puisque boire de l’eau ou du thé est autorisé.

Geaoffrey Woo est un des fondateurs de Nootrobox. Ce dernier a étudié les sciences informatiques à l’université de Stanford en Californie, et indique que les mardis sans alimentation font partie des jours les plus productifs de la semaine. Ce constat lui est apparu après avoir interrogé les employés de Nootrobox sur leur état physique, leur humeur, ainsi que leur efficacité, et ce par le biais d’applications dédiées à la mesure de la productivité.

Certaines études ont tenté de montrer que pratiquer le jeûne sur de courtes périodes pouvait se montrer bénéfique pour la santé. Il faut également savoir que la start-up Nootrobox fait partie d’une génération adhérant à la culture du biohacking, relative au fait de mener des expériences biologiques participatives loin des laboratoires et dont les cobayes sont souvent les adeptes eux-mêmes.

Sources : Slate – Sputnik

Crédit photos : Nootrobox