Cette start-up propose un plâtre imprimé en 3D à l’aide d’un smartphone

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Crédits : Xkelet

Afin de soulager les personnes victimes de fractures, une société espagnole a mis au point un plâtre imprimé en 3D qui permet d’éviter les mauvais côtés des plâtres traditionnels. De plus, celui-ci a la particularité de pouvoir être imprimé par un professionnel au moyen d’une application mobile. Ainsi, le patient bénéficie d’un meilleur confort et le professionnel d’un gain de temps considérable.

Léger et facile à fabriquer

Démangeaisons, lourdeurs, non résistant à l’eau ou encore odeurs désagréables, nombreux sont les inconvénients des plâtres traditionnels. La start-up espagnole Xkelet propose depuis peu une technologie de plâtre qui évite ce genre de soucis dans le but de traiter au mieux les fractures et autres entorses. Primé lors du concours de design Red Dot en 2021, le concept se distingue par le recours à l’impression 3D. Par ailleurs, le matériau entrant dans la composition du plâtre est un plastique conforme à la norme ISO 10993-1 (risques biologiques). Il s’agit donc bel et bien d’un dispositif médical. Évoquons aussi une spécificité importante : son poids. En effet, le plâtre de Xkelet pèse seulement cent grammes.

Toutefois, n’oublions pas de souligner une nouveauté assez appréciable. En effet, la fabrication du plâtre peut être réglée et contrôlée au moyen d’une application mobile. Nommée Xkscan, cette dernière a recours à des algorithmes ayant la capacité d’élaborer des modèles de plâtre de façon complètement autonome.

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Crédits : Xkelet

Bénéfique pour les patients et les professionnels

Le dispositif se destine aux professionnels de santé dont l’intérêt serait principalement le gain de temps. Le confort amélioré pour les patients s’accompagne en effet d’une simplification de la fabrication du plâtre. Responsable marketing chez Xkelet, Pedro V. Hernandez a expliqué qu’un patient peut être équipé rapidement. En moins de cinq minutes, il est possible de procéder à la détection du problème, au scan des membres ainsi qu’à l’édition d’un fichier que l’imprimante 3D utilisera ensuite pour fabriquer la pièce. La dernière étape est donc l’impression du plâtre, nécessitant entre trente et soixante-dix minutes.

Si le concept de Xkelet semble très abouti, il existe d’autres concepts assez similaires. En 2019, la start-up américaine Cast21 dévoilait en effet un type de plâtre qualifié à l’époque de révolutionnaire. Fabriqué en résine, ce dernier avait déjà des propriétés respirantes et imperméables. Citons également la société Skincasts qui a présenté son projet lors du dernier CES 2022. Ayant aussi recours à l’impression 3D, cette société propose en revanche seulement des attelles légères.

Voici une vidéo de présentation de la technologie de Xkelet :