Pire que le burn out, connaissez-vous le « bore out » ?

Crédits : Pixabay

Tout le monde connait le terme « burn out » qui est utilisé pour désigner un épuisement professionnel. Il se caractérise par une tendance à en faire beaucoup au travail. Lors d’un burn-out, le sujet prend un rythme de travail effréné sans qu’il le réalise. Ceci entraine une perte de contact avec soi-même qui fait que le sujet n’a plus conscience de ses limites et perd le contrôle.

Le « bore-out » est un mot utilisé pour désigner un épuisement professionnel par l’ennui. Lorsqu’il est subi, l’ennui a tendance à se muer en souffrance et peut provoquer des pathologies mentales et physiques. En effet, à l’instar du burn-out, le bore out entraîne la souffrance et peut mener le sujet jusqu’à l’état dépressif grave.

D’après un article publié dans l’International Journal of Epidemiology d’Oxford, les sujets s’ennuyant au travail ont presque trois fois plus de chance que les autres de contracter des maladies cardiovasculaires.

Le burn-out est considéré par beaucoup comme le « mal du siècle » cependant, bien qu’il soit autant difficile à cerner qu’à quantifier, l’ennui au travail est loin d’être un phénomène marginal. Une étude belge réalisée en 2009 sur près de 12 000 salariés considérait qu’environ 30% d’entre eux n’avaient pas suffisamment de travail pour remplir leurs journées.

Si le burn-out n’est pas considéré comme une maladie du travail, il est plus facilement reconnu que le bore-out dans une société où la plupart rêveraient d’être payé à ne rien faire.

Sources : Rue89Psychologies ; International Journal of Epidemiology