Un physicien britannique explique pourquoi les fantômes n’existent pas

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Les fantômes existent-ils ? Cette question a toujours divisé ceux qui en sont persuadés et ceux qui n’y croient absolument pas. Brian Cox, physicien britannique, est à classer dans la seconde catégorie et il explique pourquoi.

Selon un sondage, 54 % des Français sont persuadés de l’existence de fantômes ou d’esprits, mais pour le physicien britannique Brian Cox, ces derniers ne peuvent pas exister. Pour prouver cela, il parle du grand collisionneur de hadrons (LHC) qui est l’accélérateur de particules le plus puissant au monde. Mis en service depuis 2008, il a notamment permis d’identifier le fameux Boson de Higgs.

Il explique : « Si nous voulons faire une place aux fantômes dans nos vies, nous devons inventer une extension du modèle standard de la physique des particules qui a jusqu’alors totalement échappé aux expériences menées à l’aide du grand collisionneur de hadrons. C’est presque inconcevable aux échelles d’énergie typiques des interactions de particules dans notre corps ». Bien que le modèle standard dont parle Brian Cox est une théorie incomplète, il explique que cela n’entre pas en compte dans les limites actuelles de ce modèle.

Le pensionnaire de la Royal Society admet volontiers qu’il existe des choses qui ne peuvent pas encore être découvertes grâce au grand collisionneur de hadrons, mais selon lui, le LHC permet de détecter l’énergie induite par les informations qui circulent dans nos cellules. Ainsi, si ces présences existaient, elles laisseraient une signature que l’accélérateur de particules devrait détecter.

Pour appuyer son opinion, il explique que l’existence des fantômes irait de toutes les manières à l’encontre de la deuxième loi de la thermodynamique. « Si nous ne pouvons ni toucher ni interagir avec des fantômes, c’est qu’ils sont nécessairement faits d’énergie et non de matière. Or, si la seconde loi de la thermodynamique est vraie, l’énergie se perd et il serait impossible pour de telles entités de maintenir leur existence pour une durée significative », explique-t-il.

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