Un photographe capture un rare arc-en-ciel blanc en Écosse

Le dimanche 20 novembre 2016, un photographe est parvenu à capturer la photo d’un arc-en-ciel tout blanc encerclant un arbre isolé alors qu’il se baladait dans les montagnes écossaises. Un phénomène exceptionnel d’autant plus qu’il est plutôt rare.

Les Britanniques appellent ce phénomène un « fog bow » (traduisez « arc de brouillard ») et le photographe Melvin Nicholson est parvenu à en capturer un superbe en image au cours d’une balade dans les montagnes d’Écosse le dimanche 20 novembre. C’est près de Dumfries, au sud-ouest du pays, qu’est apparu ce phénomène météorologique rare, semblable à un arc-en-ciel sans couleurs.

« Je n’avais jamais vu d’arc de brouillard auparavant et je comprends que ce soit très rare. C’est quelque chose d’exceptionnel d’avoir pu y assister, généralement, cela ne peut être vu que si le soleil est derrière vous. Dès que j’ai vu ce bel arbre isolé, j’ai su qu’il devait être encadré par l’arc-en-ciel pour la photo », déclare le photographe professionnel sur sa page Facebook. « C’est un arc-en-ciel sans couleur créé par les minuscules gouttes de pluie du brouillard », explique-t-il.

En effet, c’est la taille réduite des gouttes de pluie qui provoque ce phénomène rare comme l’explique l’astronome Guillaume Blanc sur son site internet : « Il faut du brouillard en train de se dissiper devant soi et le soleil dans son dos. Dans le cas d’un arc-en-ciel classique, les gouttes d’eau, relativement grandes (au moins 0,5 mm), jouent le rôle d’un prisme. Elles réfractent l’onde lumineuse, qui est séparée en différentes longueurs d’onde (et donc différentes couleurs, du bleu au rouge) en rebondissant dans la sphère d’eau. Mais avec du brouillard, les gouttelettes sont minuscules (de 10 à 20 micromètres), trop petites pour un phénomène de réfraction. La lumière est simplement diffractée et diffusée en un halo blanc un peu flou. Et on en prend plein les mirettes. »

« C’était au-delà du magique. L’un de ses jours dont on se souvient probablement pendant longtemps », conclut le photographe, émerveillé.