Une récente photo capturée par l’orbiteur lunaire de la NASA montre l’un des sites potentiels d’atterrissage de la mission Artemis 3, qui prévoit le retour des humains sur la Lune pour la première fois depuis la fin de l’ère Apollo.
Il est toujours prévu que la mission Artemis 2 soit lancée à la fin de l’année prochaine. Pour ce second test, le vaisseau Orion fera le tour de la Lune avant de revenir sur Terre avec quatre astronautes à son bord. Le retour des humains sur le sol lunaire se fera au cours de la mission suivante, probablement en 2025 ou 2026. Mais où iront-ils précisément ?
Il y a plusieurs mois, la NASA avait dévoilé treize régions d’atterrissage potentielles. Toutes sont regroupées près du pôle sud de la Lune. Il s’agit d’une zone d’intérêt scientifique et d’exploration clé en raison de la présence de glace d’eau. À terme, l’exploitation de cette région pourrait ainsi permettre de s’abreuvoir, mais aussi de cultiver des aliments et de fabriquer du carburant de fusée.
Tous ces sites ont également été choisis en fonction du niveau d’éclairage par le Soleil ou encore de la facilité avec laquelle une équipe d’astronautes pourra communiquer avec la Terre depuis le terrain.
Un site à 5 000 mètres d’altitude
Récemment, la caméra LROC de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter, qui capture des images haute résolution en noir et blanc de la surface lunaire, a photographié l’un de ces sites potentiels.
L’image a été prise le 3 mars dernier alors que l’orbiteur survolait le cratère Shackleton, près du pôle sud de la Lune. On y découvre la région du massif Malapert, qui grimpe à environ 5 000 mètres de haut. Le site potentiellement ciblé sera la zone sombre et plate visible à son sommet. En arrière-plan de ce massif se dresse une falaise de 3 500 mètres de haut.
Rappelons que les États-Unis et leurs partenaires ne sont pas les seuls à vouloir se poser sur la Lune au cours de la décennie, puisque la Chine y travaille également. Récemment, le pays a d’ailleurs également identifié une dizaine de sites candidats près du pôle sud lunaire dont deux sont également envisagés par la NASA.