Alors que le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies s’invitent dans l’actualité régulièrement, il est bien normal de s’intéresser à ce secteur en pleine expansion. Les cryptomonnaies donnent un coup de projecteur sur la technologie blockchain. L’objectif principal de cette technologie est de permettre l’inviolabilité et la sécurité des transactions entre individus ou entre machines, sans devoir se fier à un intermédiaire. La blockchain en est la garantie.
Il est donc bien normal de se poser des questions sur la fiabilité de cette technologie et de son impact sur les cryptomonnaies. Peut-on faire confiance au Bitcoin ? Éléments de réponse dans cet article.
Le Bitcoin, une des premières blockchains
Aujourd’hui, tout le monde connaît les cryptomonnaies. Le Bitcoin est la plus célèbre, mais il en existe près de 2000 comme par exemple l’Ethereum qui utilise sa propre blockchain, différente de celle du Bitcoin.
La technologie blockchain va sans aucun doute envahir notre quotidien dans un futur pas si lointain. Dans les faits, le Bitcoin est un des pionniers de cette technologie et un actif révolutionnaire à l’origine. Selon Harvard, c’est la première innovation blockchain majeure.
À l’heure actuelle, les blockchains se multiplient. Si vous prenez la blockchain d’Ethereum par exemple, elle a innové en permettant les smart contracts (contrat intelligents).
Alors que la blockchain Bitcoin se contente d’enregistrer les transactions, la blockchain Ethereum permet de conclure des contrats qui s’exécutent automatiquement sans l’intervention d’un intermédiaire. Grâce aux smart contracts – véritables piliers de la smart economy – Ethereum a connu une croissance exponentielle et développé les Initial Coin Offering (ICOs).
La blockchain totalement inviolable ?
Ceux qui prétendent que la technologie blockchain est 100% inviolable se trompent. L’idée même est incompatible avec la mise en place et l’opération d’une blockchain. En effet, cela nécessite encore une certaine forme d’intervention humaine, et qui dit intervention humaine dit zones de vulnérabilité.
Comme mentionné plus haut, le Bitcoin créé en 2009 fait figure d’ancêtre dans ce domaine. C’est donc une des blockchains qui a subi le plus de tentatives d’attaques, et sa continuité prouve que la blockchain Bitcoin offre des garanties d’inviolabilité impressionnantes. Finalement, la longévité du Bitcoin est la meilleure preuve de sa sécurité.
À ce propos, les principaux problèmes liés à la sécurité des Bitcoins survenus dans le passé n’ont pas été créés par des défaillances dans la blockchain Bitcoin. En effet, ces attaques visaient majoritairement des plateformes d’échanges.
Heureusement, les plateformes d’échange les plus réputées accordent la priorité à la sécurité, et sont donc protégées contre les tentatives de piratage. C’est d’ailleurs pour cette raison que vous devez être vigilants si vous achetez des cryptomonnaies en choisissant une plateforme enregistrée en Europe.
Choisir le moindre mal
Il y a donc un risque avec la technologie blockchain sous-jacente au Bitcoin, mais comme partout en somme. La vraie question est plutôt de savoir si la technologie blockchain est plus digne de confiance qu’un processus traditionnel. À cette question, la seule réponse possible nous semble être un grand oui.
L’existence d’un intermédiaire humain peut créer un niveau de risque, car celui-ci n’est jamais désintéressé. Pensez à votre agent immobilier, qui certes défend vos intérêts mais espère surtout toucher sa commission, ou à votre banquier qui vous vend un produit d’assurance parce que son bonus y sera lié. Et que dire de votre négociant en vins à qui on a promis un voyage dans le bordelais si son chiffre atteignait un certain niveau ? Même si la diversité de la nature humaine est irremplaçable, quand il s’agit de défendre ses propres intérêts, mieux vaut faire confiance à une blockchain bien construite qu’à une personne tierce. À bon entendeur.
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