Ces pays devraient mieux résister à un « effondrement » de notre civilisation

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Il y a quelque temps, une étude britannique a tenté de déterminer quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l’humanité. Ces recherches appartenant au domaine de la collapsologie.

Les sept nations les plus résilientes face à un possible déclin global

Pour rappel, la collapsologie est une approche pluridisciplinaire de l’effondrement possible des civilisations industrielles ainsi que de ses conséquences sur la société actuelle. Ce champ de recherche inclut des notions de géopolitique, d’anthropologie, d’économie, de démographie, de psychologie ou encore de biophysique. Toutefois, jusqu’à très récemment, la collapsologie n’était pas encore reconnue comme étant scientifique malgré un intérêt grandissant pour cette discipline.

En 2021, une étude parue dans la revue Sustainability donnait toutefois des indications sur les pays capables de résister à un effondrement de l’humanité. Les chercheurs de l’Université Anglia Ruskin à Cambridge (Royaume-Uni) ont alors évoqué les pays et régions suivantes : la Nouvelle-Zélande, la Tasmanie (Australie), l’Irlande, l’Islande, le Royaume-Uni, les États-Unis ainsi que le Canada.

Des pays plus résilients que d’autres

La Nouvelle-Zélande est le pays ayant le plus haut potentiel résiliant face à l’effondrement. La démographie y est en effet faible, le potentiel géothermique et hydroélectrique y est très élevé et les terres agricoles y sont très nombreuses. Très proche, l’île de Tasmanie possède des infrastructures pouvant garantir la survie de ses habitants et une agriculture très productive. Elle est en outre bien placée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Nouvelle-Zélande
Selon les collapsologues, la Nouvelle-Zélande serait le pays le plus résilient face à un effondrement de la civilisation. Crédits : ActionAdventure / iStock

Dans le cas de l’Irlande, la production agricole est efficiente, les avancées en matière d’énergies renouvelables sont conséquentes et son emplacement géographique est intéressant, de par sa nature insulaire. Le Royaume-Uni tout proche ne produit que la moitié de son alimentation. En revanche, le fait qu’il s’agisse d’un archipel (incluant l’Irlande), donc entouré de mers, constitue un bel avantage. L’Islande réunit quant à elle les mêmes qualités que l’Irlande et le Royaume-Uni.

Enfin, les États-Unis et le Canada sont moins résilients que les pays cités plus haut, mais font tout de même partie des nations les plus prometteuses en la matière. S’ils ont un fort potentiel agricole, une démographie pas trop élevée (surtout le Canada) et une bonne avance en ce qui concerne les énergies renouvelables, il existe tout de même un défaut non négligeable. En effet, les auteurs de l’étude estiment que la frontière commune entre les deux pays peut représenter un danger en cas d’effondrement, notamment en raison d’éventuels flux de personnes paniquées se massant dans cette zone.