Passengers, un film écologique pour une planète durable

Crédits : capture Youtube / Passengers official trailer

Ce film de science-fiction sorti dans les salles en 2016 repose sur des humains ayant décidé de quitter la Terre pour se rendre vers d’autres contrées afin de bâtir une nouvelle civilisation.

« Plongés dans un profond sommeil artificiel, Aurora et Jim se sont embarqués pour un très long voyage à bord du vaisseau Avalon qui les conduit vers une vie nouvelle sur une autre planète. Mais leurs modules d’hibernation les réveillent mystérieusement 90 ans avant qu’ils n’atteignent leur destination. Ils doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord… »

Les deux protagonistes du film Passengers font partie d’un équipage de 5000 personnes endormies qui ne se réveilleront qu’après leur arrivée à leur nouvelle destination. Après avoir pris connaissance de la situation, les héros se rendent compte qu’un problème menace le vaisseau et son équipage. Si ce film traite de nombreux thèmes, tels que la philosophie ou la religion, il y en a un qui revient très souvent : le développement durable.

Nous sommes en droit que nous demander s’il arrivera un jour que la Terre devienne invivable à tel point qu’il faille la quitter un jour avec l’aide d’avancées technologies qui le permettraient comme dans le film.

Le film interroge donc sur la façon dont nous traitons notre propre planète. Les ressources naturelles disponibles ne sont pas inépuisables et l’homme devrait apprendre à les économiser. Cependant, lorsque l’on considère nos modes de vie et notre consommation au jour le jour, on estime qu’il faudrait environ trois planètes Terre pour couvrir ces besoins.

Loin de s’alarmer face à ce déclin annoncé, l’humanité continue de puiser à tel point que chaque année, le jour du dépassement des capacités de la Terre se rapproche inexorablement du 1er janvier. À savoir qu’en 2016, cette date avait été estimée au 8 août et nous ignorons quand tombera ce même jour en 2017.

Le film Passengers va un peu plus loin en montrant que l’humanité avait déjà colonisé plusieurs autres mondes, car la Terre ne suffisait plus avant le long voyage qui se déroule. Le vaisseau montre également que les hommes peuvent vivre dans des milieux fermés dans lesquels les besoins sont assurés par des ressources qui se renouvellent, car elles sont intégrées dans des écosystèmes viables. Cela fait par exemple penser au projet Biosphère 2 lancé en 1987, destiné à reproduire artificiellement des écosystèmes, un projet finalement abandonné.

Enfin, le voyage des 5000 personnes du vaisseau Aurora est prévu pour durer 120 ans, un véritable pied de nez aux humains, car cette période est égale à celle qu’il nous faudrait pour nous réadapter et changer nos habitudes de consommation dans le cadre d’une économie circulaire.

Sources : The Conversation – 24 Heures