Le directeur de l’innovation d’une agence de communication américaine a tenté l’expérience de rester connecté à la réalité virtuelle durant deux jours. Il s’agissait de voir les limites d’utilisation des casques VR.
Cette agence baptisée Brandwidth est dirigée par Dean Johnson. Celui-ci a décidé de braver les aspects négatifs des casques VR (maux de tête, nausées…) durant deux journées riches en activités virtuelles. Cette expérience n’a pas été soutenue par les fabricants malgré les appels de Dean Johnson qui aurait pourtant pu apporter une certaine visibilité.
Ces refus ont pour principale raison que l’expérience n’était pas seulement relative au fait de porter un casque de réalité virtuelle et de rester cloîtré deux jours dans une pièce. En effet, les créateurs ont voulu rendre l’immersion la plus physique possible. Il s’agissait par exemple d’alterner les repas et des activités telles qu’une séance de kart, une session de tatouage ou encore se promener en ville.
Le but était de voir les limites de l’utilisation des casques VR, mais également de comprendre l’influence de la réalité virtuelle sur les actions physiques. La session de tatouage a fait l’objet d’un test de douleur et les résultats ont montré que la VR réduisait la sensation de douleur. La fréquence cardiaque a été comparée avec et sans le dispositif et un écart de 30 battements du cœur par minute a été relevé.
Les deux journées passées par Dean Johnson dans la réalité virtuelle n’ont pas eu d’incidence physique ni même psychologique. Il s’avère que la technologie utilisée dans le cadre de l’expérience n’était pas encore assez immersive pour que le cerveau puisse se tromper totalement.
Ainsi, il serait possible de mener une nouvelle expérience plus complète, ce qui donnerait peut-être les moyens d’affirmer plus précisément les effets relatifs à une utilisation prolongée de la réalité virtuelle.
Sources : Engadjet – Siècle Digital
