Parkinson : Une cuillère capable de réduire les effets des tremblements

Crédits : Capture vidéo

Le géant du net Google a annoncé avoir racheté la société Lift Labs. Cette start-up est notamment connue pour avoir mis au point une cuillère intelligente capable de réduire de 75 % les effets des tremblements causés par certaines maladies neurodégénératives comme celle de Parkinson.

L’entreprise Google a décidé d’intégrer un nouveau venu à sa division Google [x] qui est déjà à l’origine de projets variés comme les Google Glass, les drones de livraison ou la voiture sans conducteur. En effet, le géant du net a annoncé avoir racheté la start-up californienne Lift Labs, réputée pour concevoir un type de cuillère unique qui permet de compenser les tremblements provoqués par la maladie de Parkinson.

Fonctionnement

Grâce à des composants électroniques placés dans la poignée, cette cuillère intelligente est en mesure de détecter les tremblements du patient et de les compenser en produisant des mouvements contraires afin d’éviter que le contenu ne soit renversé. Selon les résultats publiés dans la revue Neurology par une équipe de chercheurs de l’université du Michigan, ce dispositif permettrait de réduire de 75 % les effets de tremblement par rapport à une cuillère classique.

La poignée, qui est dotée d’une batterie pouvant atteindre les sept jours d’autonomie, peut par ailleurs être connectée à d’autres embouts (fourchette, cuillère à soupe, porte-clés etc.. ), de manière à offrir aux patients des usages extrêmement variés et faciliter ainsi leur quotidien.

Perspectives

Commercialisée actuellement au prix de 295 dollars (229 euros), cette cuillère high-tech restera disponible à la vente malgré le rachat de la société qui les produit par Google. Comme le souligne le site Sciences et Avenir, le géant du net a de son côté précisé à l’AFP qu’il allait étudier la manière dont la technologie de Lift Labs « pourrait être utilisée d’autres façons afin de comprendre et de faire face à des affections neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson (…) ».

Sources: Sciences et Avenir