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On naît maladroit, on ne le devient pas

Crédits : stevepb / Pixabay

Des chercheurs de l’Université du Delaware, aux Etats Unis, ont réalisé une étude portant sur la maladresse des personnes. Il en est ressorti que les personnes maladroites seraient nées comme ça, cette caractéristique étant due à une vitesse de traitement de l’information plus lente.

Nous en connaissons tous un. Cet ami qu’on adore détester lorsque, comme souvent, il casse un objet, renverse quelque chose ou tombe par terre pour nous offrir sa gaffe régulière. Mais visiblement, rien ne sert de lui rappeler de faire attention la prochaine fois ou de lui reprocher la casse occasionnée par sa bourde, puisque selon une étude, la maladresse serait innée.

Afin d’enquêter sur les raisons pour lesquelles certaines personnes sont maladroites alors que d’autres ne le sont pas, une équipe de chercheurs de l’Université du Delaware a décidé de mener une étude sur 1 500 étudiants sportifs. Ils ont tout d’abord été soumis à des tests cognitifs et neurologiques dans lesquels leurs temps de réaction et les vitesses de traitement de l’information ont été mesurés.

Puis, les chercheurs ont suivi les mêmes étudiants sportifs pendant toute une saison durant laquelle ils ont compté le nombre de blessures subies sans que d’autres joueurs n’aient été impliqués dans celles-ci. Les résultats ont été très éloquents, puisque les 80 sportifs qui avaient obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs et neurologiques ont été ceux qui se sont le plus blessés seuls durant cette saison observée.

Ces résultats montrent qu’une vitesse de traitement de l’information plus lente et qu’un temps de réaction plus long compromettent la capacité de coordination au cours d’activités physiques, ce qui suggère que la maladresse est un comportement inné.

Sources : MetroLe Vif

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Rédigé par David Louvet-Rossi