Lorsque l’on reçoit un coup dans les testicules, il est très possible d’avoir la nausée peu de temps après. Ceci est dû au plexus cœliaque, un plexus nerveux situé dans l’abdomen.
Chaque jeudi, le Professeur Moustache et son assistant Nathanaël expliquent les phénomènes scientifiques dans Tu mourras moins bête, un programme produit par la chaîne ARTE et présent sur la chaîne Youtube du même nom. Le 9 décembre 2017, une de ces vidéos hebdomadaires – visible en fin d’article – traitait du plexus cœliaque et expliquait pourquoi nous pouvons avoir des nausées à la suite d’un coup porté dans les parties génitales.
Le plexus cœliaque (ou plexus solaire) est situé dans l’abdomen, au niveau de la douzième vertèbre thoracique et de la première vertèbre lombaire, en arrière de l’estomac. Il s’agit du plus grand des plexus du système nerveux autonome, participant à l’innervation de nombreux viscères via des plexus secondaires qui concernent notamment le diaphragme, la rate, le foie, l’intestin grêle, les glandes surrénales ou encore les reins.
Cet état nauséeux après un coup dans les testicules est purement mécanique et biologique. En effet, sont également reliés au plexus cœliaque les plexus testiculaires, tout aussi secondaires que ceux cités plus haut, et lorsque l’on sait que le plexus cœliaque est relié au nerf vague, lui-même issu du tronc cérébral situé dans le crâne, nous avons déjà un début de réponse. Il s’avère que ce « câblage » nerveux reliant entre autres le cerveau aux testicules est donc le même que celui le reliant à l’estomac.
Ainsi, après un coup dans les testicules, le cerveau tente d’identifier l’origine de la douleur et celui-ci déclenche la nausée, tout simplement au cas où il s’agirait d’un empoisonnement. Reste à savoir la raison de la présence de nos fragiles testicules à l’extérieur du corps. Il s’avère que la production des spermatozoïdes nécessite une température inférieure de 2 °C par rapport à celle du corps, soit 35 °C et ceci explique également pourquoi en cas de chaleur, les testicules « descendent ».
Sources : ARTE – Santé Medecine
