OMS : ce récent rapport indique que les Européens vivent plus longtemps et en meilleure santé

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L'être humain ne serait pas sensible aux mêmes odeurs perçues par les autres mammifères / Crédits Pixabay

Le rapport de 2018 sur la santé en Europe a été publié ce 12 septembre par l’OMS. L’espérance de vie augmente, et le niveau de satisfaction de vie est dans certains pays européens le plus important au monde ! Cependant, l’OMS a aussi relevé que dans certains pays, le tabagisme, l’alcool, le surpoids, l’obésité et la sous-vaccination empêchent une bonne amélioration des conditions de vie.

L’espérance de vie selon le rapport de l’OMS

Sur les cinq dernières années, l’espérance de vie européenne a augmenté d’un peu plus d’un an. Mais, entre certains pays européens, un écart de 11,5 ans persiste. Les femmes ont toujours une espérance de vie plus élevée que les hommes. En France par exemple, elles affichent 86,3 années au compteur, contre 79,8 pour les hommes. La moyenne pour l’Europe est de 81,1 ans pour les femmes, et de 74,6 ans pour le sexe opposé.

L’Europe championne dans la consommation de tabac et d’alcool

29 % des personnes de plus de 15 ans fument, sachant que certaines commencent avant. Ce chiffre est largement supérieur que sur le continent Américain (16,9 %) et qu’en Asie du Sud-Est (24,8 %) – d’après les chiffres de 2013. La Grèce compte 43,4 % d’individu de plus de 15 ans qui sont fumeurs, contre 28,1 % en France. En revanche, le côté positif est que la moyenne européenne est passée de 28,1 % en 2002 à 24,4 % en 2014.

Malgré une légère baisse, la consommation d’alcool pur reste toutefois importante. En effet, la moyenne européenne est de 8,6 litres par personne et par an, alors que dans le monde elle est de 6,4 litres. En France, nous sommes au-dessus cette moyenne, avec 10,2 litres d’alcool pur par personne.

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Crédits : freeGraphicToday / Pixabay

Forte baisse de la mortalité prématurée due aux quatre grandes maladies non transmissibles

Les quatre grandes maladies non transmissibles concernent les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète et les maladies chroniques respiratoires. L’OMS avait donné l’objectif d’ici 2020 de baisser le taux de mortalité causé par ces maladies de 1,5 % par an. En 2018, l’Europe tire son épingle du jeu avec un recul d’environ 2 % par an. Ces résultats sont très encourageants pour les années à venir.

La hausse de l’obésité inquiète

Tout d’abord, il ne faut pas confondre obésité et surpoids. Un IMC normal se situe entre 18,5 et 25. De 25 à 30, une personne est considérée comme étant en surpoids. Et au-delà de 30, on dit que l’individu est en situation d’obésité.

La hausse de l’obésité est alarmante. En effet, elle augmente les risques de diabète, de maladie cardio-vasculaire, de problèmes respiratoires mais aussi de cancer. Cette hausse pourrait stopper les progrès qui ont eu lieu jusqu’ici en matière d’espérance de vie. En 2016, il y avait 23,3 % de personnes en situation d’obésité, alors que 6 ans auparavant, il y en avait seulement 20,8 %. Le surpoids est aussi en hausse, et de 2010 à 2016, il est passé de 55,9 % à 58,7 % !

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