Un nouvel implant cérébral permet aux paralysés d’écrire par la pensée avec précision

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Dans un rapport de recherche mené par des chercheurs de l’Université de Stanford, trois participants ayant une déficience motrice ont réussi à contrôler un curseur à l’écran simplement en imaginant leurs propres mouvements de la main.

Un rapport mené à l’Université de Stanford (États-Unis) pour tester un nouvel outil a permis à trois personnes paralysées (deux atteintes de sclérose latérale amyotrophique et une blessée à la moelle épinière) de taper un texte par la pensée dans des records de vitesse encore jamais atteints jusqu’ici.

Chacun d’eux était équipé de petites électrodes de la taille d’une aspirine placées à la surface de leur cerveau pour enregistrer les signaux du cortex moteur, la région du contrôle du mouvement musculaire. Ces signaux ont été transmis à un ordinateur par un câble et traduits par des algorithmes en commande pointer-et-cliquer guidant un curseur vers des caractères sur un clavier à l’écran.

L’exemple le plus connu de ce type de dispositif est celui du célèbre astrophysicien Stephen Hawking dont le système permet d’écrire environ un mot par minute. Ici, la vitesse du décodage a été améliorée et l’équipe a été en mesure de réduire le temps entre la pensée et le mouvement du curseur. Ainsi, avec ce nouveau dispositif, l’un des participants, Dennis Degray, a été capable de taper 39 caractères corrects par minute, soit environ huit mots par minute.

« Le succès de notre étude marque une étape importante sur la voie de l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de paralysie », commente Jaimie Henderson, professeur de neurochirurgie à l’Université de Stanford.