Le JPL a mis au point un nouveau test destiné à trouver de la vie ailleurs !

Credits: NASA's Goddard Space Flight Center/Maria-José Viñas

Les « acides aminés » sont le centre de l’élaboration d’un nouveau test ayant pour but de trouver de la vie sur une autre planète. Mis au point par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, ce test pourrait être utilisé par les futures missions d’exploration robotisées.

Les acides aminés sont le fondement de tous les processus vitaux et ils sont donc logiquement considérés comme étant des éléments constructifs de la vie sur Terre. La nouvelle méthode mise au point par Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA a pour but de déceler la présence de ces acides aminés ailleurs que sur notre planète.

« Notre méthode améliore les expériences développées précédemment en augmentant le nombre d’acides aminés qui peuvent être identifiés en un seul essai », indique Jessica Creamer du JPL.

Cette méthode désormais optimisée a fait l’objet d’une publication dans la revue Analytical Chemistry du 5 décembre 2016. Celle-ci repose sur une technique nommée électrophorèse capillaire permettant de séparer les éléments contenus dans un bain de molécules. Le but est donc de repérer et d’analyser les acides aminés. Le test serait 10 000 fois plus performant que celui qu’est capable d’effectuer le rover Curiosity actuellement présent sur Mars.

« Grâce à notre méthode, nous sommes en mesure de faire la différence entre les acides aminés qui proviennent de sources non vivantes comme des météorites par rapport à des acides aminés qui viennent d’organismes vivants », explique Peter Willis, un autre chercheur du JPL.

Faire cette différence est possible en étudiant la chiralité des molécules qui existent sous deux formes similaires, mais qui sont en réalité symétriques et donc non superposables. Évidemment, l’intérêt est plus porté sur la recherche d’acides aminés provenant d’êtres vivants comme le rappelle Peter Willis :

« L’un des objectifs les plus importants de la NASA est la recherche de la vie dans l’univers. Notre meilleure chance d’y parvenir est d’employer des analyses liquides comme celle-ci sur des mondes recouverts d’océans. »

Parmi ces mondes contenant des océans et des lacs, il est possible de citer certains satellites tels qu’Europe, Encelade ou encore Ganymède ainsi que l’exoplanète Proxima B qui seront peur être au cœur de nouvelles missions d’exploration.

Sources : Sciences et Avenir — Canoe