Une équipe de chercheurs annonce la découverte d’un nouveau type de requin préhistorique. Baptisé Mégalodon paradoxodon, ce nouveau prédateur aux dents acérées sillonnait les eaux peu profondes au début du Miocène, il y a 20 millions d’années.
Le document publié dans la revue Historical Biology, avec la contribution des chercheurs de l’Université de Hong Kong, du Natural History Museum de Londres et de la North Carolina State University, décrit la découverte de plusieurs dents de requin de plus 4 centimètres de long, retrouvées à l’est et à l’ouest des États-Unis (Californie et Caroline du Nord), au Pérou et au Japon, qui pourraient appartenir à un lointain parent du Mégalodon, ou de l’actuel grand requin blanc.
Fraîchement baptisé Mégalodon paradoxodon, l’animal aurait majoritairement vécu dans les eaux peu profondes le long des côtes atlantiques et pacifiques au début du Miocène, il y a environ 20 millions d’années. Long de 4 mètres, du museau au bout de la queue, cette nouvelle espèce se nourrissait vraisemblablement de petit et moyens poissons, les dents situées à l’avant de la gueule lui servant à attraper ses proies tandis que celles situées à l’arrière servaient à la découpe. L’analyse des dents suggère également son appartenance à la famille des Otodontidae, à l’instar du Mégalodon, le plus grand requin ayant vécu sur notre planète avec une longueur estimée à 18 mètres.
La découverte alimente encore et toujours notre baluchon à connaissances, mais prouve une fois de plus que nous sommes loin d’avoir entièrement dépeint l’écosystème marin de cette période préhistorique. Nous avons néanmoins quelques certitudes. C’est durant le miocène que les oiseaux marins atteignent leur plus grande diversité. Les algues brunes appelées Kelp ont quant à elles proliféré, supportant ainsi de nouvelles espèces comme les loutres de mer. Les cétacés se sont également diversifiés, avec entre autres l’apparition des cachalots et l’évolution de dauphins, baleines et marsouins.
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