En cas de non transition écologique, la Formule 1 pourrait disparaître

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Pour survivre, la formule 1 devrait vivre avec son temps et cesser de délaisser la lutte pour l’environnement. L’objectif ? Prendre un virage vers un fonctionnement plus écologique. Or, cette manière de voir les choses est celle de Sebastian Vettel, pilote F1 depuis 2006.

Une réponse aux critiques

Il y a quelques années, ConsoGloble détaillait l’impact environnemental d’un Grand Prix de Formule 1. Selon les sources, les véhicules participant à ce type de compétition sont des sources importantes de gaz à effet de serre. En effet, leur consommation record est de 75 litres de carburant pour 100 km parcourus. Ce sport doit-il passer au vert ?  Dans une interview pour le site allemand Motorsport Total, le pilote Sebastian Vettel estime qu’il s’agit ici d’une nécessité.

Selon lui, son sport pourrait tout simplement disparaître si ses acteurs continuent de ne pas tenir compte de l’alarmante situation actuelle concernant l’environnement. Champion du monde en 2010, 2011, 2012, et 2013, Sebastian Vettel répondait publiquement aux critiques. En effet, ce dernier défend des valeurs écologiques tout en poursuivant sa carrière en Formule 1. Le champion a affirmé que les critiques à son encontre étaient valables, car la Formule 1 n’est pas un sport vert.

Sebastian Vettel formule 1 pilote
Le pilote allemand de F1 Sebastian Vettel. Crédits : Givemesport / Wikimedia Commons

Un appel au changement

Pour le pilote allemand en place depuis 2006 et courant aujourd’hui pour l’écurie Aston Martin, la Formule 1 pourrait conserver le spectacle, l’excitation, la vitesse, le challenge et la passion tout en entamant un virage écologique. Il pense en effet que ce secteur dispose de suffisamment de personnes intelligentes et compétentes pour que ce chemin puisse être emprunté. Sebastian Vettel milite donc pour que des changements aient lieu, et ce, au moyen de modification des règlements de la discipline.

« Je ne sais pas exactement quelle est la meilleure solution, mais je pense que nous devons commencer à agir dès maintenant plutôt que de discuter pendant cinq années supplémentaires, soit cinq années de plus à ne rien faire », avait évoqué Sebastian Vettel.

Le champion a également indiqué que chaque constructeur avait peut-être dépensé plus d’un milliard de livres sterling sur la dernière décennie. Et si cette somme d’argent était à nouveau réunie pour permettre une transition écologique de ce sport ? Rappelons enfin qu’une version électrique de la Formule 1 existe déjà : la Formule E. La première saison de cette catégorie de compétition automobile a eu lieu en 2014 et a obtenu un statut mondial en 2021. En 2019, le constructeur McLaren avait en outre dévoilé sa vision du futur, un véhicule électrique qui pourrait atteindre une vitesse de 500 km/h à l’horizon 2050.