Apocalypse : Non, l’astéroïde 2016 WF9 ne s’écrasera pas sur Terre demain

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L’astronome russe autoproclamé Dyomin Damir Zakharovich affirmait il y a peu qu’un astéroïde découvert en novembre 2016 pourrait frapper la Terre le 16 février prochain et que ce dernier pourrait causer un mégatsunami. Une rumeur insistante contredite par les données de la NASA.

Non, demain ne sera pas l’Armageddon. N’en déplaise à Dyomin Damir Zakharovich qui lançait il y a quelques semaines la rumeur selon laquelle 2016 WF9, un géocroiseur déniché par la NASA en novembre 2016 dont le diamètre oscille entre 0,5 et un kilomètre de diamètre viendrait percuter la Terre le 27 février 2017. Selon notre astronome, 2016 WF9 proviendrait du système de la planète Nibiru, cette planète pour le moment fictive située aux confins du système solaire. Expulsé après une collision avec un autre objet céleste, l’astéroïde se dirigerait maintenant droit vers notre planète où il pourrait causer de sérieux dégâts.

« L’objet est plus grand que ce dit la NASA. Nos données préliminaires suggèrent qu’un astéroïde de 2,2 kilomètres n’aura aucun problème à pénétrer dans l’atmosphère sans être désintégré », expliquait il y a quelques semaines le Russe. « Depuis octobre, la NASA sait qu’il va percuter la Terre. Mais elle ne le dit que maintenant. Et elle ment », affirmait-il. Selon lui, l’impact aurait lieu le 16 février. Les données de la NASA contredisent formellement la théorie, confirmant que l’astéroïde passera « tranquillement » et comme prévu à 51 millions de kilomètres de la Terre non pas le 16 février prochain, mais le 25 février.

D’après les astronomes américains, 2016 WF9 met 4,9 années terrestres pour parcourir son orbite qui l’amène jusqu’à l’orbite de Jupiter et lui fait traverser la ceinture principale d’astéroïdes, l’orbite de Mars et celle de la Terre avant de repartir. Une visite express visiblement sans danger donc. D’après les données du Jet Propulsion Laboratory, passé le 25 février 2017, l’objet ne devrait pas revenir avant 2021 où là encore il devrait réaliser une approche lointaine à plus de 70 millions de kilomètres. « La trajectoire de 2016 WF9 est bien connue, et l’objet n’est pas un danger pour la Terre dans un futur proche », a assuré la NASA dans un communiqué.

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