Comme l’indique une infographie récente, la fin de la pandémie de Covid a permis de relancer le tourisme de masse. Une notion particulière a alors refait parler d’elle : le surtourisme. Aujourd’hui, dans de nombreux lieux aux quatre coins du monde, les gouvernements et populations font donc bloc.
Du tourisme de masse au surtourisme
Le terme tourisme de masse désigne l’évolution du tourisme dans de nombreuses contrées dès les années 1960 sous l’impulsion de différents facteurs comme la généralisation des transports et des congés payés, ainsi qu’un accès plus facile aux hébergements sur place. Depuis la fin des années 2010, une autre notion est apparue : le surtourisme. Ce terme désigne cette fois la surfréquentation et donc la saturation réelle ou perçue des sites touristiques.
Si le monde a connu un énorme coup d’arrêt dans la plupart des secteurs avec la pandémie de Covid-19, la machine touristique s’est depuis remise en route. Ainsi, la notion de surtourisme a refait son apparition au premier plan des préoccupations, surtout au sein des sites touristiques les plus prisés. Le 30 juin 2024, le Courrier International a présenté une infographie (voir en fin d’article) qui regroupe de nombreuses mesures pour limiter le phénomène.
De nombreux pays concernés par des mesures
L’infographie présente assez brièvement des dizaines de cas de surtourisme qui ont fait l’objet de mesures restrictives. Citons par exemple l’Italie, un des pays les plus concernés au niveau des villes de Venise, Milan, Florence et Portofino. À Venise, une taxe de cinq euros concerne désormais les visiteurs qui ne passent pas la nuit sur place. À Florence, les locations privées de courte durée sont aujourd’hui interdites dans le centre historique.
Au Japon, les autorités ont mis au point des dispositifs pour éloigner les touristes de points de vue photogéniques sur le mont Fuji. Citons également la mise en place d’un plafonnement de 4 000 visiteurs par jour et d’une taxe de 2 000 yens (douze euros) durant la saison estivale. Le pays du soleil levant est aussi concerné à Okinawa, plus précisément au niveau de l’île Iriomote. Abritant une espèce de chat sauvage endémique, l’île limite depuis peu son accès à 1 200 visiteurs par jour.
Les autres cas concernent de très nombreux pays tels que la France, la Croatie, la Grèce, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Espagne, la Turquie, l’Indonésie, la Thaïlande, le Népal, les États-Unis, l’Équateur, le Pérou, ou encore le Kenya. Ces pays abritent de très célèbres hauts lieux du tourisme comme le Machu Pichu, l’Everest, les Galapagos, Bora-Bora, l’Acropole d’Athènes ou encore la mosquée de Sainte-Sophie à Istanbul.
