Les objets connectés sont désormais partout, que ce soit les montres, les bornes ou encore les automobiles, entre autres. Dans un avenir proche, il sera peut-être possible de voir des volcans connectés, un pari fou provenant d’un conglomérat américain.
Le volcan Masaya, situé proche de la capitale Managua, a déjà été évoqué dans l’actualité récente pour un autre fait étonnant : des abeilles vivent sur ses flancs, au milieu des pluies acides volcaniques. Désormais, il s’agit de connecter ce même volcan à Internet, un projet de la firme multinationale General Electric (GE) en collaboration avec l’état du Nicaragua et l’explorateur-cinéaste Sam Crossman.
Le volcan Masaya, dont la dernière éruption avait eu lieu en décembre 2015, impressionne principalement pour son grand lac de lave situé au fond de son cratère. Sam Crossman est descendu en rappel dans ce cratère afin d’y tester le Wi-Fi, après avoir parcouru une distance d’environ 400 mètres et y planter plus de 80 capteurs. Ces derniers permettront d’obtenir des données concernant le volcan, comme la pression atmosphérique, la température ou encore la gravité et bien d’autres.
Thanks to @Predix, the Masaya Volcano is coming online. https://t.co/DdUl9JJjvA
— General Electric (@generalelectric) 3 août 2016
Il semble évident qu’un tel projet n’a pas pour but de fournir du Wi-Fi aux touristes qui se rendent à proximité du volcan. En réalité, la mission d’un tel dispositif est de permettre aux volcanologues d’obtenir le plus d’informations possible sur l’activité du Masaya, et ce afin d’en prédire les prochaines éruptions. Ces données seront communiquées via Predix, le cloud interne de la firme General Electric.
Très prometteur, le projet est également synonyme de défi, puisque le tout doit fonctionner à des températures extrêmes. En cas de succès, le dispositif pourrait être utilisé partout dans le monde où des volcans en activité menacent des populations.
Sources : Rue89 – Tom’s Guide
Crédit photos : General Electric sur Twitter