Un hiver doux, un climat chaud et humide ainsi que des vents forts ont favorisé l’apparition de nuages de pucerons à New York. Depuis la fin du mois de juin, il s’agit d’une véritable invasion. Néanmoins, il n’y aurait aucun risque en matière de santé publique.
Pas de lien avec le nuage de cendres
Habituellement, les animaux et insectes les plus dérangeants sont les rats, les cafards et les moustiques. Toutefois, les pucerons font également partie des nuisibles durant la période de l’été. Étant donné qu’ils s’attaquent aux plantes, ce sont des ennemis des jardiniers, des paysagistes et autres agriculteurs pour qui ils représentent une véritable gêne.
Comme le révèle un article publié par le New York Times le 30 juin 2023, la ville de New York a récemment subi une véritable invasion de pucerons. Très nombreux, ils forment des nuages dans le ciel et perturbent les habitants. Or, les habitants sont contraints de porter un masque pour éviter d’avaler ou d’inhaler ces insectes.
Dans un premier temps, les citoyens ont pensé que cette invasion pouvait avoir un lien avec l’impressionnant nuage de cendres provenant des récents incendies au Canada qui a recouvert la ville quelques jours plus tôt. Cependant, il semblerait que ce ne soit absolument pas le cas.
Aucun risque en matière de santé publique
Inoffensifs pour l’homme, les pucerons sont parthénogénétiques. Autrement dit, les femelles peuvent se reproduire sans aucune fécondation. Cela signifie que ces insectes voient souvent leur population augmenter très rapidement lorsque les conditions sont favorables. Or, la région de New York a connu un hiver très doux, ce qui a permis aux plantes de proliférer davantage, et ce, plus tôt dans l’année. Par ailleurs, le climat actuel dans la zone est plutôt chaud et humide et les vents sont forts. Ces conditions favorisent ainsi une prolifération et une dispersion des insectes dans l’atmosphère.
Les autorités locales rappellent que ces nuées d’insectes ne représentent aucun danger afin de rassurer la population. Il faut dire que les pucerons ne sont pas porteurs de maladies et ne piquent pas les humains. Ils sont même généralement bénéfiques pour les écosystèmes, servant de nourriture pour de nombreux oiseaux et autres insectes prédateurs, notamment les guêpes parasitoïdes et les coccinelles.
Porter un masque et se couvrir la peau sont les seules choses à faire pour les habitants. En effet, les autorités ne chercheront pas à éliminer les pucerons dans l’air. Les New-Yorkais devront donc se montrer patients et attendre que le cycle naturel prenne fin. La population de pucerons diminuera sous l’effet des prédateurs ou lorsque les conditions climatiques changeront.
