Pensé par la startup Green City Solutions, le projet CityTree vise à réduire la pollution présente dans les villes grâce à de la mousse tapissée sur des murs de 4 mètres de haut et 3 mètres de large, pour 60 centimètres d’épaisseur. Le but : purifier l’air environnant, faisant de la pollution une source nutritive.
Installés sous la forme d’un mur végétal, 1600 pots de mousse sont ici maintenus par une structure en acier. Des bactéries, présentes à la surface de la mousse, attirent les particules de matière polluées et les absorbent. Après cette ingestion, les bactéries meurent et servent de nourriture à la mousse. La pollution devient finalement une source nutritive. À l’heure où les arbres se font de plus en plus rares et la pollution de plus en plus présente, invisible et insidieuse, plusieurs villes en Allemagne, en Norvège, à Londres, Hong Kong et même à Paris, place de la Nation ont d’ores et déjà adopté le concept.
Installée sur un panneau de 4 mètres de haut pour 3 de large, la mousse va ainsi purifier l’air environnant par la photosynthèse, absorbant près de 240 tonnes de gaz, de poussières et de particules chaque année. Environ 275 arbres en feraient autant dans un rayon de 50 mètres. L’installation de capteurs permet également au panneau de réguler les besoins de la mousse en lui apportant uniquement l’eau et les nutriments dont elle a besoin. chaque installation est également dotée d’un récupérateur d’eau de pluie. L’installation, autonome, ne nécessiterait au final que quelques heures de maintenance par an.
Selon Denis Onus, l’un des architectes : « chaque mur remplacerait l’équivalent de 275 arbres tout en nécessitant 99% d’espace en moins ». En d’autres termes, un City Tree peut ainsi réduire la pollution de l’air de 30 % dans un rayon de 50 mètres. Et si l’on préfère de vrais arbres à l’artificielle, rappelons que la pollution de l’air est un tueur invisible responsable de près de sept millions de décès prématurés par an, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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