Quels sont les mots crus les plus utilisés lors des ébats sexuels ?

Capture : 50 Shades of Grey, Sam Taylor-Wood

Une étude australienne s’est intéressée au « Dirty Talk » sous la couette, ces mots crus utilisés par les couples pour pimenter l’acte sexuel. Pour ce faire, plus de 500 conversations érotiques ont été écoutées.

Longtemps tabou, le « dirty talk » s’invite aujourd’hui facilement dans le lit des amants. La preuve, selon le chercheur australien Peter Jonason, instigateur de l’étude, les premiers chiffres de son enquête révèlent que 92 % des 283 participants ont déjà utilisé des mots crus sous la couette.

Après avoir écouté 569 conversations érotiques, les scientifiques ont dressé une liste de huit principaux thèmes abordés lors d’ébats sexuels avec les mots associés :

1. La domination sexuelle (« Prends-la », « Es-tu mon esclave sexuel? »)
2. La soumission sexuelle (« Fais-moi ce que tu veux »)
3. La possession sexuelle (« Tu es à moi »)
4. Les fantasmes (« J’imagine que des gens nous regardent »)
5. Les conseils pour guider (« Va plus vite/plus fort »)
6. Le renforcement positif (« Tu es tellement bonne à ça », « J’aime ton odeur »)
7. Les liens intimes (« Je t’aime », « Chéri »)
8. Les appels réflexes (« Oui », « Oh mon Dieu! »)

Les quatre premiers font partie des échanges « individualistes » tandis que les quatre autres sont définis comme des échanges « mutualistes ». Les résultats montrent que les couples privilégient les mots « mutualistes », c’est-à-dire qui incitent au partage du plaisir. Toutefois, les hommes préfèrent entendre des phrases révélant une volonté de soumission de la part des femmes. Ça tombe bien puisque celles-ci préfèrent les utiliser dans la majorité des cas.

Néanmoins, l’étude montre également que certains mots crus restent tabous. Les femmes ne semblent pas prêtes à entendre le mot « chatte » pour désigner leur sexe sous la couette, alors que la gent masculine se dit excitée par le terme. Il convient donc d’apprendre à connaître son partenaire avant de se jeter à l’eau pour ne pas créer un malaise pendant les galipettes.

Sources : An Examination of the Nature of Erotic Talk FranceTVInfo