Comment les fourmis utilisent la mondialisation pour conquérir le monde

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Les fourmis profiteraient de la mondialisation pour se disperser aux quatre coins de notre planète. Ces insectes sont des adeptes du voyage en avion, mais aussi en bateau !

Depuis janvier 2017 nous savons que les fourmis ont une sorte de GPS dans leur cerveau, relatif à leur capacité à s’orienter, peu importe la position adoptée. En effet, les fourmis ne se perdent jamais et sont toujours capables de retrouver le chemin de leur fourmilière. Désormais, il est question d’en savoir plus sur les déplacements mondiaux des fourmis.

Selon France Inter, une étude du CNRS indique que la mondialisation joue un rôle prépondérant dans la dispersion des fourmis dans le monde entier. Certaines espèces de fourmis ne sont d’ailleurs pas très sympathiques. En effet, 200 000 personnes se font soigner chaque année aux États-Unis après avoir été attaquées.

Cette invasion n’est pas vraiment récente : sa source remonte au XIXe siècle et son essor après la Seconde Guerre mondiale. À partir de là, la globalisation des échanges s’est installée et a façonné le monde. Les centres de production se sont partout multipliés et les transports tels que l’avion et le bateau sont devenus interconnectés. Avec les produits transportés se trouvent des fourmis.

Ces insectes ont une incroyable capacité à s’adapter grâce à leur mode d’organisation sociale. L’intégralité des milieux est colonisée par les fourmis, même la toundra de Sibérie ! Tout le monde l’aura compris, les fourmis sont de grandes colonisatrices, mais elles ne sont pas seules à adopter ce style.

Évoquons par exemple le frelon asiatique, la bête noire des abeilles. Cet insecte a débarqué en France en 2004 dans le département de la Gironde, piégé dans un pot de fleurs importé d’Asie. Aujourd’hui, le frelon asiatique aurait atteint la Belgique et représente un sérieux problème pour les abeilles qui sont elles-mêmes vitales pour l’humanité.

L’homme a également été responsable d’introductions volontaires d’espèces animales qui se sont montrées particulièrement invasives. En France toujours, la coccinelle asiatique a été introduite pour dévorer les pucerons envahissant les champs, mais celle-ci a fait de l’ombre aux coccinelles locales. De plus, la coccinelle asiatique a une mauvaise habitude, celle de chercher à pénétrer dans les maisons dès que la température devient fraîche lorsque l’automne arrive.

Sources : France InterTribune de Genève