Le mois de janvier 2017 a été le troisième le plus chaud jamais enregistré

Selon la NOAA et la NASA, le mois de janvier a été le troisième plus chaud dans le monde depuis 137 ans. Il a également été marqué par des épisodes extrêmes de chaleur dans une partie de l’Amérique du Nord ainsi qu’un niveau record des glaces des deux côtés de la planète.

Alors qu’un puissant El Niño a disparu, la chaleur du globe continue d’être un phénomène durable en grande partie à cause de la pollution au carbone. Après les mois de janvier 2007 et 2016, ce mois de janvier 2017 a été le troisième mois de janvier le plus chaud jamais enregistré d’après les données publiées cette semaine à la fois par la NASA et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

La NOAA a enregistré une moyenne supérieure de 0,88 °C à la moyenne du XXe siècle, tandis que la NASA a calculé une différence de 0,95 °C. Les deux agences enregistrent donc des résultats inégaux parce qu’elles utilisent différentes lignes de base et différentes techniques pour mesurer la température de la Terre.

L’un des faits marquants de ce mois de janvier est que les deux agences ont observé la concentration de chaleur au Nord, notamment en Arctique et l’est de l’Amérique du Nord (dont au Québec et en Ontario), ainsi qu’en Sibérie avec des températures 12 °C au-dessus des moyennes dans certaines régions.

Cette chaleur persistante a notamment contribué à enregistrer des records de minimum d’expansion des glaces. En Arctique, l’expansion des glaces a été 8,6 % sous la moyenne de 1981 à 2010, ce qui s’avère être la plus petite expansion depuis que les données sont compilées par satellite (1979). Cette expansion devrait connaître un nouveau record minimum à l’année, et ce, pour la troisième année consécutive. La disparition de la banquise arctique est l’un des indicateurs les plus clairs de la façon dont le changement climatique modifie les systèmes naturels à travers le monde.