Des millionnaires des crypto-monnaies se mettent à financer la recherche transhumaniste

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Transhumanisme et monnaies virtuelles, en voilà un mariage inattendu ! En effet, certains mécènes du monde des crypto-monnaies affectionnent les recherches en matière de transhumanisme, et le font âprement savoir.

Rappelons tout d’abord que le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel s’affranchissant des frontières, prônant l’usage des sciences et des techniques dans le but d’améliorer la condition humaine. Il s’agit d’augmenter les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains, la notion la plus connue étant l’allongement de l’espérance de vie.

Comme le rapporte le site Quartz, de nombreux donateurs ayant fait fortune avec les crypto-monnaies ont décidé de soutenir financièrement les recherches portant sur le transhumanisme. Par exemple, le fondateur de l’ethereum Vitalik Buterin a offert 2,4 millions de dollars (en ethereum) à la fondation de recherche SENS, une association à but non lucratif basée en Californie. Celle-ci a pour mission de mettre au point des biotechnologies de rajeunissement. Par ailleurs, le Pineapple Fund détenu par une personne anonyme y a également contribué financièrement.

Aubrey de Grey, directeur scientifique chez SENS, a indiqué dans un podcast du Sunday Times qu’il était possible d’éviter de vieillir. L’intéressé estime également que l’espérance de la vie humaine pourrait durer plusieurs centaines d’années et que cela n’est pas étonnant que des mécènes provenant du monde des monnaies virtuelles décident de soutenir ce genre de projet.

« Les jeunes adultes de ce monde sont assez ouverts à l’idée que vieillir est un problème qui peut trouver sa solution », a indiqué Aubrey de Grey.

Pour l’instant, la fondation SENS s’est assurée d’obtenir 4 millions de dollars de budget annuel sur un certain nombre d’années. En effet, depuis décembre 2017, près de 7 milliards de bitcoins et d’ethereum ont été versés à l’association. Prochaine étape : faire reculer le vieillissement des souris dans les cinq années à venir en espérant un jour appliquer ces méthodes à l’Homme.

Sources : QuartzMashableSunday Times