La mission d’exploration Mars 2020 pourra vraisemblablement compter sur la présence d’un petit hélicoptère. En effet, l’appareil a récemment validé les tests et sera de la partie. Son but ? Accompagner le rover de la mission dans tous ses déplacements sur la planète rouge !
Un hélicoptère pour la mission Mars 2020
Prévu pour l’été 2020, le lancement de la mission Mars 2020 est très attendu. Développé par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, ce projet consiste à envoyer une sonde sur la planète rouge. Celle-ci contiendra un rover, dont le but est de collecter des échantillons du sol martien destinés à être rapportés sur Terre.
Or comme l’indique un communiqué du JPL publié le 28 mars 2018, le rover aura un compagnon qui le suivra partout. Il s’agit d’un petit hélicoptère autonome et auto-alimenté en énergie par le moyen d’un panneau solaire intégré. L’appareil d’une masse de seulement 2 kg attendra patiemment que le rover s’adapte à l’environnement martien avant de faire son apparition. Ce dernier effectuera des vols réguliers – à une hauteur de trois mètres – de plus en plus éloignés du rover. À terme, l’hélicoptère s’en éloignera d’une centaine de mètres.

Comment se sont déroulés les essais ?
L’envoi d’un petit hélicoptère sur Mars est-il un acte incarnant les prémices de la présence de plus gros appareils volant au sein d’une éventuelle colonie ? Nul ne le sait, mais faire voler un tel engin dans une atmosphère contenant très peu d’air n’est pas une évidence. Sur Mars, la gravité est 1/3 inférieure à la Terre, et l’air 99 % moins présent ! Autrement dit, un appareil désirant voler sur cette planète doit faire face aux mêmes difficultés qu’un vol sur Terre à 30 000 mètres d’altitude !
Et pourtant, le petit appareil du JPL n’a eu besoin que de deux essais – pour un total d’une minute – à une hauteur maximale de cinq centimètres au-dessus du sol ! En réalité, l’hélicoptère a été placé dans des conditions permettant aux chercheurs d’être certains que l’appareil se débrouillera bien sur Mars. Le JPL a indiqué avoir remplacé l’air par un mélange de CO2, et avoir mis au point un curieux « système de décharge de la gravité ». Celui-ci est destiné à simuler une baisse de la gravité afin de donner davantage de portance à l’engin.
Sources : Daily Mail – Siècle Digital
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