Une récente étude américaine montre une corrélation entre la consommation de légumes verts et la baisse des performances cognitives. Ainsi, manger plus de légumes verts pourrait être, sous réserve de plus amples recherches, bénéfique pour la longévité cérébrale !
« Ajouter une portion de légumes verts dans les repas quotidiennement pourrait être une façon simple d’aider à préserver une bonne santé cérébrale en vieillissant », a déclaré Martha Clare Morris, épidémiologiste et nutritionniste au centre médical de l’Université Rush (États-Unis), des propos relayés par USA Today.
Le déclin du cerveau est un phénomène naturel avec l’âge, mais selon les recherches dont les résultats ont été publiés dans la revue Neurology le 20 décembre 2017, il serait possible de retarder ce même déclin d’une dizaine d’années en consommant des légumes verts chaque jour. L’étude a porté sur un panel de 960 personnes blanches dont l’âge moyen est de 81 ans et chez qui aucun signe de démence n’a été décelé. Chaque participant a été suivi durant en moyenne 5 ans et a été testé une fois par an. Un questionnaire a également été soumis à chacun des participants afin de connaître précisément leur consommation de légumes verts, dont la majeure partie se compose de laitue, d’épinards, de choux verts et de choux frisés.
Alors que certains autres facteurs concernant les volontaires ont été intégrés après coup, pouvant affecter (en négatif ou en positif) la santé mentale, les résultats ont tout de même été validés. Les facteurs négatifs sont l’hypertension, le tabagisme et la consommation d’alcool tandis que les facteurs positifs sont plutôt la consommation de poisson et fruits de mer, l’activité physique et un éventuel haut niveau d’études.
Les chercheurs estiment que l’étude est prometteuse, montrant notamment une réelle influence positive des légumes verts sur la santé. Cependant, ces derniers ne sont pas formels dans leur conclusion, et estiment qu’avant de déterminer définitivement si les légumes verts peuvent ralentir le déclin du cerveau, le même genre d’étude devra être reproduit avec des personnes d’âge plus varié et provenant de différentes origines.
Sources : USA Today – TV5 Monde
