Si l’on en croit les récentes études sur le sujet, le cancer ne serait pas tant une affaire d’hérédité ou de vieillissement cellulaire. Ce serait plutôt nos modes de vie modernes qu’il faudrait réviser pour écarter tout risque de maladie.
Les aliments industriels, les pesticides et le manque d’activité, des facteurs de risque élevés
Les aliments industriels trop sucrés ou trop salés, bourrés de conservateurs et de pesticides ne sont certainement pas ce qu’il y a de meilleur pour la santé, augmentant les risques de contracter un cancer avant même d’atteindre le troisième âge.
De même, l’inactivité associée à nos emplois modernes et à certaines de nos occupations représenterait elle aussi un facteur de risque non négligeable. Sans compter la pollution chimique qui inonde nos environnements intérieurs et extérieurs, notamment le tabac, les parabènes, les ondes, les dioxines ou encore le bisphénol A.
Une hérédité « défavorable » pourrait être annulée par un mode de vie sain
Une équipe de scientifiques américains s’est penchée sur le sujet en étudiant plusieurs femmes victimes d’une mutation génétique multipliant par deux leur risque de développer un cancer du sein.
Les résultats de leur étude leur ont ainsi permis d’affirmer que le groupe de femmes qui respectaient une hygiène de vie saine et équilibrée (pas de tabac, d’hormones artificielles, de nourriture industrielle ou d’alcool, exercice physique régulier, stress réduit, etc.) n’avaient pas plus de risque de développer un cancer que la moyenne des femmes américaines, en dépit de leur mutation génétique « défavorable ».
Adopter un mode de vie sain sur le long terme pourrait alors agir comme un bouclier contre la plupart des cancers.
Manger ces aliments pourrait augmenter le risque de développer un cancer
Vous les connaissez déjà sûrement, ces aliments à éviter pour le bien de votre santé. Mais saviez-vous qu’il s’agissait aussi de denrées favorisant le risque de développer un cancer ? Parmi eux :
- Le sucre, sous toutes ses formes (fructose, sucre raffiné, bonbons, gâteaux, biscuits, céréales du petit-déjeuner, sodas, alcool, etc.).
- Les produits laitiers à base de lait de vache (contiennent des facteurs de croissance de type IGF-1 favorisant le développement de certaines cellules cancéreuses).
- Les aliments frits, qui génèrent des composés cancérigènes, en plus de ceux des huiles raffinées.
- Les aliments cuits à haute température.
- Les pesticides, additifs et conservateurs chimiques contenus dans les aliments industriels.
Ces aliments anti-cancer à favoriser
Si certains aliments sont susceptibles d’augmenter les risques de maladie, d’autres peuvent au contraire contribuer à protéger l’organisme. Voici quelques-unes de ces denrées, à consommer sans modération, ou presque.
Le gingembre et le curcuma
Le curcuma présente des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes permettant de limiter les effets du vieillissement, en plus de réduire le risque de développer de nombreuses maladies modernes. Sans compter les antimutagènes que l’épice contient, qui permettrait de prévenir le risque de contracter un cancer.
Le cousin germain du curcuma, le gingembre, renfermerait autant de vertus pour la santé, se démarquant avec son effet anti-angiogenèse permettant de réduire potentiellement le risque de croissance des tumeurs.
L’ail et l’oignon
Selon plusieurs études scientifiques, les vertus anti-cancer de l’ail seraient, à elles seules, capables de réduire l’impact négatif des viandes grillées. Riche en composés soufrés et en quercétine, l’oignon protègerait lui aussi du développement des cellules cancéreuses.
L’huile d’olive
À condition qu’elle soit extra-vierge et sans pesticides, une consommation élevée d’huile d’olive serait capable de réduire le risque de cancer de moitié. Ce serait notamment le cas pour les cancers du sein et les cancers digestifs. Mais attention, cette huile végétale ne doit jamais être chauffée au-delà des 180°C.
Les champignons
Certains champignons comme le shiitaké seraient capables de stimuler le système immunitaire dans le but de prévenir, voire même de traiter, certains cancers (estomac ou côlon).
Selon les résultats de l’équipe de Judith Smith présentés en 2014 à la 11e conférence internationale de la Société d’Oncologie Intégrative, le shiitake pourrait également lutter, voire traiter, le papillomavirus, de sorte à prévenir le cancer du col de l’utérus.
Les choux
Du fait de leur teneur en vitamines et en minéraux spécifiques, les légumes crucifères comme les choux (brocolis, chou-fleur, etc.) permettraient de neutraliser certaines substances cancérigènes. Mais attention, ces choux ne doivent pas être trop cuits, sous peine de perdre leurs propriétés.
Les baies
Les framboises, airelles, mûres, fraises ou myrtilles contiennent des anthocyanes capables de favoriser la destruction des cellules cancéreuses. À condition que ces baies rouges et noires soient dépourvues de pesticides (ce sont aussi les fruits qui en contiennent le plus).